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noomas (tell me i'm enough in your way)

Thomas Cunningham

Thomas Cunningham
   

PSEUDO : bbg. ; marion - her.
MESSAGES : 101
SUR LH DEPUIS LE : 28/01/2023
FC, CRÉDITS : foolishblondie (av.) ;
WARNINGS : l'infidélité ; le deuil ; accident de voiture.

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AGE : trente-sept ans.
STATUS : in a relationship, but the mind is flitting somewhere else.
ADDRESS : chelsea, in a nice apartment, with his dog.
OCCUPATION : ceo of the dorchester hotel group.
image rpimage rp

tell me i'm enough in your way

@Noomi Lundberg

Elle avait quitté la maison comme une tempête, à coup de cris, de talons qui claquent sur le sol et de larmes versées. Et Thomas était resté stoïque. La voix qui s'était élevée, et Lissa qui n'avait eu de cesse de le couvrir de reproches. Des reproches sur le fait qu'il avait déjà quelque chose de prévu dimanche avant d'aller au Sunday Roast chez ses parents, elle savait très bien ce qu'il avait de prévu, il devait aller sur la tombe de sa soeur pour la nettoyer, pour changer les fleurs, pour lui parler. Comme si elle n'avait pas disparu, comme si elle n'était pas six pieds sous terre. Elle lui avait reproché son manque d'implication, encore. Comme à chaque fois. Et pour une fois, leur dispute ne s'était pas soldée par une réconciliation brûlante sur l'oreiller, non. Elle avait claquer la porte et ça bourdonnait dans les oreilles de Thomas qui se demandait bien comment tout avait pu escalader de la sorte. Il se doutait que c'était de sa faute un peu. Parce que c'est lui qui avait fauté, parce que c'est lui qui s'était éloigné. Il ne mettrait jamais Ô grand jamais la faute sur Lissa, parce qu'elle ne le méritait pas. Elle ne méritait pas qu'on l'accule pour les erreurs que Thomas avait osé commettre. Chassant le bourdonnement sourd de ses oreilles, Thomas se changea pour se mettre en tenue de sport et il partit faire un jogging d'une bonne heure et demie, histoire de se vider la tête, et de ne plus penser à rien. Mais ça reste encré dans un coin de sa tête la dispute, ça va, ça vient. Il se dit qu'il aurait pu appréhender cet instant, ne pas renchérir, mais impossible. Incapable de relativiser, l'esprit est trop lourd, lourd de remords, lourd de regrets mais il ne les matérialise pas correctement, parce qu'il est incapable de s'excuser avec cette fierté mal placée qui le caractérise tant. Lorsqu'il rentra chez lui, la tête n'en était pas moins vide, et le coeur n'en était pas moins lourd. Il soupira et secoua vivement la tête avant de se jeter sous la douche pour faire passer cette tension qui le prenait du haut de sa nuque avant de se greffer dans ses épaules. Il sortit de la douche et récupéra son téléphone qu'il avait abandonné sur le meuble de l'entrée et son visage se matérialisa alors il lui envoya un message pour savoir si elle était disponible. Pour savoir si elle pouvait passer. Peut-être qu'il parlerait de nouveau de sa soeur au passé. Peut-être que ça l'apaiserait le temps d'une entrevue, le temps d'une conversation. Lorsqu'elle accepta, Thomas se changea et troqua son vieux pantalon de jogging contre un pantalon un peu plus habillée et une chemise. Il s'étonna de la rapidité à laquelle elle débarqua chez lui, puis ne se posa pas plus de questions que ça, peut-être était-elle dans le coin après tout. La coincidence serait trop grande, mais il ne connaissait pas grand chose d'elle quand il y pensait. Lorsqu'il ouvrit la porte, il ne put s'empêcher d'habiller son visage d'un sourire en coin.

"I didn't think you'd come" avoua t-il en guise de salutation "I'm sorry I asked you that, but I needed to see someone and I thought I had to see you instead of everyone else."


Il la laissa entrer dans la maison et referma la porte, le coeur serré encore, les tensions encore trop présentes dans son corps mais l'esprit un peu plus apaisé de savoir qu'il était avec quelqu'un qui le comprenait.

Noomi Lundberg

Noomi Lundberg
   

PSEUDO : Julia, nocreativejuiceleft
MESSAGES : 96
SUR LH DEPUIS LE : 04/12/2022
FC, CRÉDITS : Alicia Vikander, @evermore (av), @keetika (pp), @constellation-crackships (sign)
DC : Jason
WARNINGS : daddy/mommy issues, criminalité, comportements à risques

noomas (tell me i'm enough in your way) B24ecf05d621a2d37d558b971dbb0e9f1255b2b7

AGE : 32
STATUS : single, pathological fuckboy
ADDRESS : Chelsea for now
OCCUPATION : burglar, flying attendant with a weakness for all things shiny that do not belong to her, basically a fulltime magpie
CLANDESTINE MEETINGS AND STOLEN STARES
And you wanna scream, don't call me "kid", don't call me "baby", look at this godforsaken mess that you made me. You showed me colors you know I can't see with anyone else. Don't call me "kid", don't call me "baby", look at this idiotic fool that you made me. You taught me a secret language I can't speak with anyone else. And you know damn well for you, I would ruin myself a million little times. (creds: gif, @littleharleen; lyrics, @Taylor Swift)
L'ennui était un phénomène avec lequel Noomi était intimement familière, principalement parce qu'elle avait grandi bercée par la solitude et le silence qui l'accompagnaient souvent. Enfant, elle avait appris à s'en éloigner par pragmatisme — le temps passait plus vite quand on était plongé dans un livre ou absorbé par un puzzle. Une fois l'âge adulte atteint, c'était devenu une nécessité absolue. Noomi avait beau fanfaronner et prétendre avoir un ego surdimensionné en répétant à qui voulait bien l'écouter que sa compagnie était hautement agréable, elle détestait par-dessus tout rester seule avec ses propres pensées. Et lorsque la littérature, sa plus fidèle alliée contre l'introspection, ne suffisait plus, les jeux vidéos présentaient une option toute aussi efficace, sinon plus. Combien de fois, combien d'heures s'était-elle oubliée dans des univers plus colorés, si éloignés de la vie qu'elle menait ? Combien de fois avait-elle fui à travers les pages d'un bouquin dont elle n'avait pas retenu le titre et les niveaux d'un jeu qu'elle n'avait jamais terminé ? Too many times to keep track, that's how many.

Elle était précisément dans l'une de ces fuites mentales lorsque son portable s'était illuminé, un numéro déjà trop familier attirant son attention. Elle aurait pu l'ignorer, retourner son téléphone face contre le sofa où elle était affalée et continuer à inspecter l'île qu'elle entretenait avec une fierté non feinte. Elle aurait , surtout, mais Noomi n'était pas connue pour ses bonnes décisions en ce qui concernait sa vie amoureuse. Pas qu'il était question d'amour, pas vraiment. Pas du tout. Noomi ne versait pas exactement dans le romantisme, encore moins avec un type qui puait l'opulence et le succès. Thomas n'était pas son genre mais pour des raisons qui lui échappaient, elle n'arrivait pas à couper les ponts. Le fait qu'il vivait littéralement de l'autre côté du palier n'aidait guère — une excuse qui tenait encore la route pour l'instant, si ridicule était-elle quand on connaissait le talent de Noomi pour disparaître sans demander son reste. Un premier signe qui aurait dû alarmer la Suédoise, tout comme la rapidité avec laquelle elle quitta son appartement pour venir frapper à la porte d'à côté, mais le déni était, lui aussi, un vieux compagnon. Et pourquoi écouter son instinct qui lui hurlait de prendre ses jambes à son cou, quand il y avait si peu de risques ?

(Après tout, ce n'était pas comme si elle avait déjà mis les pieds dans cet appartement, bien avant de faire la connaissance de son propriétaire. Ce n'était pas comme si il l'attirait réellement, passé une réaction physique parfaitement explicable. Vraiment, aucun risque pour sa liberté ou, pire encore, pour son cœur. Ha, quelle bonne blague).

Malgré le détachement dans lequel elle se drapait avec la plupart des gens, Noomi ne put s'empêcher de noter le vague sourire avec lequel il l'accueillit, non sans une certaine satisfaction. I didn't have anything better to do, répliqua-t-elle avec un haussement d'épaules à la nonchalance perfectionnée au fil des années, or anyone, ne put-elle s'empêcher d'ajouter plus bas. Sans se baisser, elle se débarrassa de la paire de baskets qu'elle avait enfilé et avança un peu plus dans l'appartement, glissant sur le parquet comme lorsqu'elle avait huit ans et qu'elle aimait à se rêver danseuse ou patineuse, vaguement gracieuse dans ses pirouettes et glissades dans les couleurs de l'un ou l'autre des hôtels où sa mère l'abandonnait. Mais elle n'avait plus huit ans et elle n'était pas non plus chez elle, parfaitement à l'aise pour se laisser aller à ses petites manies bizarres. Elle s'immobilisa avant de se retourner, les sourcils froncés. You do remember who I am, yes? Because that — elle le désigna d'un bref moulinet de la main — that sounds like something you'd tell your therapist. Or the escort with the psychology degree you see on Fridays. And don't get me wrong, I'll happily, you know, get on my knees and cheer you up, free of charge, but I'm not- I mean, I don't... I don't do the whole heart-to-heart, let's-share-our-feelings thing. Besides, I thought Brits were supposed to be crazy repressed, especially rich people like you, no? Si il ne l'avait pas fait venir pour un remake de leurs précédents échanges, Noomi allait être profondément déçue.
Thomas Cunningham

Thomas Cunningham
   

PSEUDO : bbg. ; marion - her.
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SUR LH DEPUIS LE : 28/01/2023
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WARNINGS : l'infidélité ; le deuil ; accident de voiture.

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@Noomi Lundberg


S’il devait dire la vérité, Thomas était persuadé qu’il aurait fini sa vie avec Lissa. Qu’ils auraient eu deux ou trois mômes, une maison dans la campagne anglaise, une voiture de sport pour lui, une voiture de sport pour elle et la voiture familiale pour les sorties avec les gosses. Cliché ambulant de la famille parfaite. Mais force est de constater que ça ne se passerait pas comme ça, pas après les disputes. Et Thomas ne voulait pas être lié à Lissa de cette façon, il ne voulait pas prendre le risque de faire un enfant avec elle, parce qu’il savait très bien que ça ne se passerait pas comme il le désirait le jour où ils auraient décidé de se séparer même s’il ferait tout pour que cela se passe correctement, il savait pertinemment que cela ne serait pas le cas. Il devrait mettre un terme à cette relation, mais il en était incapable. Incapable de la quitter, incapable de passer pour le salaud qu’il était réellement. Incapable de prendre son courage à deux mains et de lui dire les trois mots qu’il voulait qu’elle entende. C’est terminé. Il n’avait pas de courage Thomas, pas la force non plus d’affronter une fois de plus la tempête qu’elle pouvait être quand quelque chose l’agaçait, quand quelque chose n’allait pas dans son sens. Il ne voulait pas lui briser le coeur, alors il s’efforçait à briser son propre coeur de ses attentes qui n’arriveraient pas de suite. Alors quoi de mieux que de ne pas assumer que d’appeler la personne responsable de tout ça. Responsable en partie, parce que c’était Thomas qui lui avait parlé le premier, parce que c’était Thomas qui avait, dans une lueur de désespoir, agit comme un gros con. Ce n’était pas Noomi qui lui avait sauté dessus, ce n’était pas Noomi qui avait fait le premier pas. C’était Thomas. Thomas l’infidèle, Thomas le lâche, Thomas le connard. Thomas qui n’était pas capable d’assumer. Et quand elle débarqua, Thomas ne put que se sentir soulagé de voir un visage familier qui n’était pas synonyme de disputes, de cris, et de pleurs. Il était soulagé de la voir, parce qu’elle lui rappelait le soleil qui point après l’orage, laissant un arc-en-ciel dans le ciel mi-gris, mi-bleu. L’entre-deux, entre deux averses, entre deux disputes, entre deux pensées malsaines qui l’assaillent parfois. Noomi, libératrice, Noomi qui apaise le coeur, l’esprit. Noomi qui le fait penser à autre chose qu’à sa vie misérable. Noomi qui lui a fait parler de Max au passé, pour la première fois de sa vie, pour la première fois depuis longtemps.

I’m glad I’m the better to do then. Répliqua t-il en haussant les épaules, la regardant évoluer dans son appartement comme si elle était chez elle.

La brune n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait ressentir à Thomas, une espèce de libération, elle retirait un poids dans le coeur, elle rendait la vie un peu plus douce, chasser les nuages, elle rendait le coeur un peu moins lourd de pensées obscures, les désirs de vengeance qui s’amenuisaient quand elle était là. Parce que Thomas veut se venger, Thomas veut faire payer au type qui lui a prit sa soeur, mais personne ne le sait vraiment. Il sait que justice ne sera pas à la hauteur de la douleur. La réponse de Noomi, contre toute attente, étonna Thomas et le fit se rendre compte du pathétisme dont il venait de faire preuve.

First of all, I don’t tell that to my therapist ‘cause she’s kind of outdated if you see what I mean. And I don’t think that Brits are known to be repressed, but yes, no? Maybe? I don’t know. And I didn’t call you to get you on your knees, even if I would be happy if you did. But I didn’t call you for that in the first place.

Non, il n’était pas franchement dans le moon de s’envoyer en l’air, même s’il la trouvait toujours aussi attirante, aussi belle s’il devait se l’avouer. Il se rapprocha alors du bar et la regarda

Would you like something to drink? I have softs and alcohol, I can open my oldest bourbon for you if you want.

Il haussa simplement les épaules et se déboucha sa bouteille de rouge pour se servir un verre, et il en but presque impatiemment une gorgée

Or I have red wine just for you. Or tea.

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