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Soon may the Wellerman come -Edwin & Meliodas

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Cela faisait un petit moment que Meliodas était arrivé à Londres. Ce changement d’endroit lui avait fait quelque peu du bien au niveau de l’esprit et du corps. Il n’avait plus à se battre contre son père, supporter les regards haineux des habitants de Keern. Tout cela avait grandement amélioré son état mental. Il se sentait plus libre, plus épanoui au sein de Londres. Cette ville ne ressemblait pas à grand chose avec Keern, pourtant elle possédait son charme ainsi qu’une histoire qui attirait encore et toujours beaucoup de foules. Londres n’était pas Keern, et c’était ce qui plaisait à Meliodas. Dans sa ville natale, Meliodas était le paria, celui qu’on évitait par peur des représailles alors qu’à Londres, le jeune homme n’était qu’un inconnu parmi tant d’autres. Un homme comme un millier dans cette mégalopole. C’était ce qu’il aimait en étant à Londres, l’anonymat. Pourtant Keern lui manquait énormément. Là-bas, le jeune homme avait une place, certes, elle n’était pas reluisante, mais il était quelqu’un, le paria, le sale voleur, mais c’est surtout les paysages chaotiques de l’Ecosse qui lui manquaient le plus. Les falaises qui s'érodent peu à peu sous les vagues puissantes de la Mer du Nord, les collines champêtres aux milles légendes et les petites ruelles où Meliodas pouvait vagabonder librement sans forcément croiser personne. Heureusement pour lui, la météo restait la même quoique les températures étaient plus clémentes. Le vent était moins agressif, beaucoup plus doux. En cette journée pluvieuse, Meliodas avait décidé de sortir prendre l’air ou pour commettre des méfaits. Ou les deux. Vêtu d’un jean délavé, d’un simple pull et une veste en cuir. Meliodas a parcouru les lignes de métro pour rejoindre l’aquarium. En attendant, il s’était mis à voler dans les métros bondés de Londres avant de sortir non loin de celui-ci. Après avoir commis ses méfaits pour la journée. Des montres qui valent très chers, ainsi que de l’argent liquide. Meliodas mit les montres dans un prêteur sur gage, prétextant que c’étaient les siennes et celles de son père avant d’empocher l’argent. Suite à cela, Meliodas se dirigea véritablement dans l’aquarium pour profiter de son après-midi. Apparemment, c’était un super endroit pour regarder les poissons et s’il pouvait voler quelques personnes, c’était un plus.

Payant son ticket d’entrée, passant la garde de sécurité sans aucun problème. Meliodas s’est mis à se balader en regardant les poissons qui n’étaient que des poissons. Il était plutôt tranquille même s’il trouvait cela quelque peu idiot de payer autant pour regarder des petits poissons nager. Tout semblait calme, Meliodas avait des écouteurs quand il entendit une femme hurlée au voleur et venir se plaindre à un homme qui devait travailler par là. Il se tourna vers la scène, attendant que tout cela soit clair avant de regarder un peu plus en détail l’homme qui travaillait dans ce lien en question. Les mêmes cheveux, le même teint, les mêmes traits de visage. Oh non, c’est l’homme du bâteau, pensa Meliodas en grimaçant quelque peu car il se trouvait à quelques mètres de cet homme qui savait à quel point Meliodas pouvait être un voleur. S’il pouvait le voir en détail, il était sûr que cet homme pouvait le voir. D’ailleurs, celui-ci balada son regard dans la foule avant de s’arrêter sur Meliodas. Celui-ci eut un sourire narquois et arrogant avant de le saluer tout en retirant ses écouteurs. De toute façon, il était complètement innocent dans cette histoire. Pour une fois. Tiens, je vais le faire tourner en bourrique, pensa Meliodas avec un grand sourire.

@Edwin Cairns
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
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AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Meliodas McNeil

Le début de la journée avait été affreux. Horrible, abominable, effroyable, et tout ce qui pouvait s’ensuivre. La ribambelle de synonymes serait peut être insuffisante au vu de l’atmosphère dans laquelle baignait Edwin. Entre vagues de stress intermittentes et humeur peu reluisante, nul besoin de dire qu’il passait un sale moment. Pour lui, travailler dans des bureaux et lieu couvert signifiait tranquillité. Au final, il n’aura jamais été aussi embêté qu’ici. Ce que son bateau et sa vie d’avant pouvaient lui manquer. Bien sûr, quand les touristes affluaient en pleine saison, le silence et la paix n’étaient que de lointains souvenirs. Mais dès lors qu’ils repartaient, le calme revenait et il pouvait apprécier la quiétude du paysage, profiter du spectacle si ordinaire et tout autant particulier à la fois du soleil venant embraser la mer en fin de journée. Ici, le soleil restait planqué à longueur de journée et la mer avait été remplacé par un long fleuve à l’eau aussi grisâtre que les nuages dans le ciel.

Les allers retours entre les bureaux, labos et bassins se succédaient. Devoir se frayer un passage entre les visiteurs et tenter de retrouver un de ses collègues dans la marrée humaine. Edwin était persuadé qu’à cause de sa condition de jeune arrivé dans l’équipe, on l’avait affublé des tâches ingrates ou redondantes dont personne ne voulait. L’idée de le mentionner lui était bien venu en tête, mais au moment de le faire, il se défilait toujours et acceptait sans rechigner ce qu’on pouvait lui dire de faire. C’est donc comme ça qu’il se retrouva à la recherche d’un de ses collègues soigneurs afin de vérifier une information. Excepté qu’il n’avait aucune idée d’où il se trouvait actuellement. Il ne lui restait donc plus qu’à arpenter l’aquarium et que peut être, par miracle, il l’y trouverait quelque part.  

Edwin se trouva alors face à une scène cocasse. A peine sorti des locaux réservés au personnel se situant sur le côté du bassin qu’une femme lui sauta dessus. Le marin manqua de tourner de l’oeil, sentant son coeur s’affoler dans sa poitrine. C’était loin d’être prévu. L’inconnue débita alors des paroles à un rythme infernal qui manqua de perdre plus d’une fois Edwin. A vrai dire, il tentait de se calmer comme il pouvait, déboussolé entre les mots stridents de la femme et la foule de badauds qui assistait à la scène. L’envie de retourner se planquer dans les labos était forte, très forte. Voleur, sac, téléphone, tant de mots qui s’emmêlaient dans l’esprit du jeune trentenaire. Ses yeux parcoururent la foule, sentant les siens agressés par ceux bouillants de rage de son interlocutrice. Voir d’autres visages, un peu plus décontractés, et surtout… lui ? Le type du bateau à Keern qui avait volé la bague d’une des touristes ? C’était une blague. Une blague à laquelle Edwin ne pouvait croire. Pas maintenant, pas aujourd’hui. Il avait assez à gérer comme ça, il fallait qu’on vienne lui en rajouter. A deux doigts de tout laisser tomber, il attrapa néanmoins son talkie walkie d’une main légèrement tremblante et composa le numéro de la sécurité. Il ne se sentait pas de composer avec tout ça. Les cris et les menaces de la femme, l’air vicieux de celui qu’il considérait comme étant le malfaiteur, après tout, il n’était que biologiste. Pas autre chose. La boule dans la gorge, il pointa son index vers le jeune homme qu’il connaissait déjà - à son grand regret - tout en s’adressant à la femme. « Je vous laisse gérer ça avec la sécurité, c’est pas de mon ressort. » A la suite de ses mots, deux hommes en tenue de vigile débarquèrent d’un air nonchalant. Eux non plus ,’avaient pas l’air de vouloir gérer ça aujourd’hui.