Dreaming of you (Abigail)

Dreaming about you

@Abigail Adams

le brun n’a qu’une seule envie : partir en voyage. Il rêverait de pouvoir prendre l’avion, direction Bali, d’avoir un cocktail dans la main, les pieds dans l’eau, le soleil brûlant sa peau. Mais non. Ceci est et restera un rêve pour le moment. Les vacances ne sont pas encore d’actualité car il a une tonne de travail. De grands changements on eu lieu dernièrement et il n’arrive pas encore à bien tout assimiler : le départ d’Alois, le retour de James, les dernières informations sur ses parents installés à New-York. Son père serait potentiellement malade. Il en doute. Et en même temps … ? Il subsiste un doute, petit, infiniment minuscule mais ça a tout de même le don de le perturber. Le brun remercie Georgette, sa mère de substitution pour le déjeuner qu’elle vient de préparer. Il mange rapidement l’omelette et la julienne de légume, le tout arrosé par deux bons verres de vin rouge. Pourtant, il sait qu’il aurait du se montrer plus prudent avec l’alcool. Il est censé bouger cette après-midi et se rendre dans un salon de thé proche de Buckingham. Il ne pourra prendre le volant, même si le vin n’a aucun effet sur lui. La loi est la loi et si un avocat ne la respecte pas, alors dans quelle direction par le monde ? Ce n’est pas grave, il envoie un SMS à Abigail, une charmante chauffeuse de taxi qu’il a rencontré il y a un moment. Elle accepte sa course et Shane est le plus heureux. Il part donc préparer son sac porte-documents, remet en place sa cravate et vérifie que ses cheveux n’ont pas bouger d’un poil. Vu la tonne de gel qu’il met le matin, impossible qu’il soit décoiffé. Le quart d’heure est passé et il entend le klaxon de son taxi, il se dirige rapidement vers la voiture.  « Bonjour Abigail. Comment allez-vous ? » Shane s’installe, non sans offrir son plus beau sourire de dragueur dans le rétroviseur pour l’intéressée.  « Merci de vous êtes rendue disponible aussi rapidement. Je ne sais pas comment j’aurai fait sans vous. » Il omet la possibilité que Georgette ou, dans le pire des cas, James, puisse le faire. Il préfère lui faire croire qu’elle est sa preu chevalière.  « Si vous pouvez me déposer à l’hôtel the Rubens, vous seriez un véritable ange. » A nouveau, il sort un sourire ravageur. Aujourd’hui est un grand jour : il va réussir à se la mettre dans la poche ! « Alors, dites moi Abigail, vous êtes toujours célibataire ? » De toute façon, peu importe la réponse. Shane avait jeter son béguin sur elle et elle devrait faire avec. Abigail devait être habituée à force, non ?  « Vous n’avez jamais ressenti d’alchimie avec certains clients que vous transportez ? » Évidemment, il parle de lui.