Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal


adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow

Adrian Dawkins

Adrian Dawkins
   

PSEUDO : bumblebeegirl. ; Marion (her)
MESSAGES : 23
SUR LH DEPUIS LE : 01/05/2023
FC, CRÉDITS : s. stan. ; av: murdock ; gif profil : uc ; gif signa : uc.
DC : thomas (b. barnes), alois (f. pugh)
WARNINGS : alcoolisme, deuil, possible mention de : cancer.

adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 23f1d8e67e2ba365f9fc7d5e80774e44e04d5a01

AGE : trente-cinq ans. (20/04)
STATUS : back on the single road.
ADDRESS : un appartement à wandsworth où il squatte le clic clac.
OCCUPATION : au chômage, à écumer les rues pour se trouver un job.
@adrian dawkins ft. sebastian stan (credit: murdock)
nom, prénom : Dawkins, Adrian James.
origines, nationalité : Adrian a des origines roumaines du côté de sa mère et américaines du côté de son père. Pour ce qui est la nationalité, il a la nationalité américaine et son accent le trahit généralement.
âge : 35 ans (20.02.1988)
statut civil, orientation : célibataire, le coeur acerbe d'avoir trop aimé. hétérosexuel.
quartier de résidence : walthamstow, il squatte le clic-clac de la colocation de sa soeur.
métier : au chômage pour l'instant. A deux doigts d'aller faire des one man show dans le métro.
caractère (qualités, défauts) Travailleur, altruiste, passionné,  jaloux, borné, irréfléchi
résumé rapide de ton personnage:Américain tout juste installé à Londres qui squatte le clic clac de sa soeur avec ses ressorts cassé, Adrian râle (souvent), fait des blagues beauf (tout le temps). Il a d'énormes défauts mais il a surtout beaucoup de qualité, il compense la tristesse derrière l'humour. Ancien alcoolique, il parle désormais de ses addictions au passé et il fait en sorte de pouvoir aider ceux qui veulent s'en sortir. Toujours là pour aider les autres, il n'est pas le premier mais n'est cependant pas non plus le dernier à donner un coup de main quand vous en avez besoin.


 Que penses-tu du destin ? Est-ce une fantaisie pour toi ? Le destin c'est une belle merde, le destin existerait, il ne m'aurait pas refoutu sur le chemin de Liz, il n'aurait pas fait en sorte que mon coeur se retrouve broyé comme s'il était passé dans un mixer. Le destin c'est des conneries, je pars à l'heure que je veux, si je me fait emmerder par un camion sur la route, c'est parce que c'est comme ça et pas autrement. Le destin c'est pour les charlatans qui veulent se faire de l'argent avec des cartes.

Où te vois-tu dans dix ans ? Dans dix ans ? Sûrement mort. Non, j'en sais rien. J'espère que dans dix ans, je serais posé avec quelqu'un. C'est un peu ironique quand on sait que je me sers de ma troisième jambe pour exister, mais je me dis que peut-être je trouverais enfin quelqu'un qui méritera mon attention, et l'amour que je peux donner. Peut-être que je vivrais avec la mère de mes enfants et que j'aurais arrêté de me comporter comme un connard de première. P'tête.

Si tu étais une carte de tarot, quelle carte serais-tu ? Pour l'amour, ce serait la lune. Parce qu'il s'est trompé Adrian, parce qu'il pensait connaître Liz, Adrian. Pour le travail, l'arcane sans nom, parce qu'il recommence à zéro, plus de boulot, la remise en question qui va avec. Et pour l'argent, L'étoile, grâce à l'héritage de sa mère qu'il garde sur un compte bancaire et qui l'aide à voir venir le futur. Peut-être.
 01. Adrian se perd souvent dans le métro londonien, ce qui peut être un peu étrange quand on sait qu'il a vécu à new york et que le métro de new york est compliqué, mais il a dû mal à se repérer dans ce métro, alors généralement, il marche. Même si ça lui prend plus de temps pour arriver du point A au point B, il passe par le point C, D, E et F avant d'arriver à sa destination, mais au moins, il visite la ville.
02. Il squatte le clic clac de sa soeur et à cause de ça, les nuits sont souvent blanches, ça grince, les ressorts sont bien trop prononcés. Donc c'est sûrement pour ça qu'il a réinstallé Tinder bien plus rapidement que prévu. Il squatte chez les nanas avec qui il couche, se réveille le matin avec a lack of sleep qui lui donnerait presque la gueule de bois s'il buvait encore de l'alcool. Généralement, il se barre avant le petit-déjeuner, quand son coup d'un soir part se doucher, et il se sent à chaque fois, très connard mais the devil is back.
03. Il n'a pas emporté grand chose de New York, une paire de vêtements, juste ce qu'il faut pour pouvoir vivre décemment avant de devoir aller se racheter un ou deux jeans et des boxers. Il a aussi emmené avec lui un t-rex en peluche, souvenir de son neveu de coeur, qui le surnommait affectueusement tonton T-Rex, et il trône dans le salon, près du clic clac, comme un porte-bonheur qu'il emmène à chaque entretien d'embauche, dans sa poche droite comme il l'a promit à Adam.
04. Adrian n'a jamais pensé à se marier. Enfin si. Deux fois. Avec la même personne. La première fois, elle lui a dit non. Elle lui a dit non, a refusé sa proposition, et a mit un frein à leur relation avant de disparaître. Puis, ils se sont revus et ça a matché comme avant. Comme s'ils devaient être ensemble, comme si c'était écrit que c'était eux contre le monde entier. Et puis, il l'a demandé de nouveau en mariage, Noël 2021. Il aurait dû se douter que ça ne marchait pas, parce qu'ils n'avaient pas parlé tant que ça du mariage, prise par son emploi de pilote de formule 1, prise par tout ce qui était interview, et qui lui travaillait plus que de raisons. Les interviews, il a regardé les commentaires des mecs sous ses photos et il avait envie de leur briser la nuque à main nue. Et finalement, elle lui a dit qu'elle ne voulait pas d'enfants, à croire que c'était la goutte d'eau faisant débordé le vase.
05. Il a réussi à se débarasser de son addiction à l'alcool, mais il n'en est rien de son addiction au tabac. Il fume toujours comme un pompier (même s'il déteste cette expression), à minima un paquet tout les deux jours. Sa soeur râle, mais il s'en fout. Il sait qu'il se bousille la santé, il sait que ce n'est pas bon, mais il est incapable d'arrêter. Incapable de limiter son nombre de cigarettes par jour, même s'il sait qu'il devrait. Il a toujours dit qu'il arrêterait de fumer quand il aura un enfant, alors autant dire que ce n'est pas demain la veille.
06. A part le tabac, il est aussi addict au café, si bien que dès qu'il en a eu vent, il a souscrit à l'abonnement de prêt à manger pour pouvoir avoir un café quand ça lui chante. Autant dire qu'il y voit les bénéfices qu'il a pu y faire, et il se dit que c'est une bonne idée de pouvoir avoir du café quand il en a envie, surtout que les colocataires de sa soeur semblent plus accroc au thé qu'au café. Et autant dire que le nescafé azera est bon, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard et Adrian est copieusement saoulé de devoir boire ça chaque matin.
07. Adrian est quelqu'un qu'on pourrait qualifier de beauf plus ultra. Le nec plus ultra du beauf. Même s'il fait des blagues un peu limite, et qu'il n'a pas peur de dire à une fille qu'elle lui plaît en usant de pick up lines plus ou moins foireuses, il restera toujours respectueux et ne forcera pas si la fille en question lui dit que c'est non. Il a bien compris qu'un non est un non, et il ne supporterait pas de savoir que sa soeur a subi les affres d'un mec un peu trop collant donc il fait en sorte de respecter cela. Ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse pour être son credo.  
08. Il essaie de rentrer au moins une fois tout les deux mois aux Etats-Unis tant qu'il le peut, quand il aura un boulot, il ne pourra pas rentrer autant qu'il le voudra alors il en profite pour l'instant. Il ne se sent chez lui ni aux US, ni en UK, mais il aime bien retourner à New York et crasher sur le canapé de son couple d'amis et être réveillé par Adam qui veut jouer aux legos avec lui, il leur propose même de faire des soirées de baby-sitting et emmener le petit un peu partout dans la ville pour laisser aux parents le loisir de se faire une ou deux soirées ensemble. Il en profite aussi pour s'occuper de son chien, Buzz, qu'il a dû laisser de l'autre côté de l'Atlantique le temps de se trouver un job et une maison. Il n'aurait confier son chien à personne d'autres qu'aux Munroes, ils sont les amis qu'il faut toujours avoir dans une vie, même si 5.570,48 km les séparent.
09. Puisqu'il ne peut plus s'occuper de la tombe de sa mère, Adrian a souscrit à un programme qui place des fleurs chaque mois sur la tombe de sa mère. Chaque mois, quelqu'un vient s'occuper d ela tombe et il se dit qu'au moins, il ne balance pas l'argent qu'il a sur son compte bancaire par les fenêtres et il n'embête personne pour s'occuper de la tombe à sa place. Il regrette de ne pas avoir pu rester pour honorer la mémoire de sa mère, mais au moins, il tente de faire quelque chose de bien en échange.
10. Il ne comprend pas vraiment l'engouement à propos de la famille royal, Adrian. Pour lui, c'est des colonisateurs et ça s'arrête là, mais il préfère ne pas le dire, se contente de hocher les épaules quand on lui demande ce qu'il en pense. Il a d'ailleurs fait l'erreur de coucher avec une fille qui était à fond sur la famille royale et autant dire que c'était quelque peu étrange de faire son affaire avec la reine Elizabeth qui semblait le regarder faire. Puis, cette fille là a eu l'idée de lui montrer sa collection juste après qu'il se soit levé, il est parti, a claqué la porte et ne l'a jamais rappelé. N'a jamais répondu à ses sms. Il l'a ghosté en bon et dû forme.

derrière l'écran :
pseudo : bumblebeegirl. / Marion pronoms : elle âge : 29 ans. comment as-tu découvert LH ? euh dans l'annuaire un petit mot : fanfreluche.

Adrian Dawkins

Adrian Dawkins
   

PSEUDO : bumblebeegirl. ; Marion (her)
MESSAGES : 23
SUR LH DEPUIS LE : 01/05/2023
FC, CRÉDITS : s. stan. ; av: murdock ; gif profil : uc ; gif signa : uc.
DC : thomas (b. barnes), alois (f. pugh)
WARNINGS : alcoolisme, deuil, possible mention de : cancer.

adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 23f1d8e67e2ba365f9fc7d5e80774e44e04d5a01

AGE : trente-cinq ans. (20/04)
STATUS : back on the single road.
ADDRESS : un appartement à wandsworth où il squatte le clic clac.
OCCUPATION : au chômage, à écumer les rues pour se trouver un job.
histoire (facultatif)


Mots secs, mots aiguises comme des couteaux. Je cours dans les rues sans but, je erre sans but. Le froid me mord les joues, joues rougies par le froid, je ne sais pas. Je ne sais plus. "maman ou est-ce que tu es ? Maman, pourquoi ça me fait mal la, à l'intérieur ?" Maman est partie, maman elle a prit le large dans les nuages. Et moi je suis la à courir pour échapper à mes demons il y avait bien cette fille au regard translucide, au regard qui te donne envie de te plonger dedans c'est pour admirer l'immensité du monde. Maman aide moi. Maman sauve moi.

Chapitre I. L'absence d'un père.

Il fait noir, il fait froid. J'ai le cœur qui bat. Quelle heure est-il ? Je ne sais pas. J'ai froid. "Adrian, souris, regarde comme tu es beau." Sa voix mélodieuse me tire d'une rêverie. Je fixe la boutique illuminé avec les lumières de Noël qui dansent devant mes yeux.  Je fixe la boutique d'un regard absent, "Ou est papa ?" Que j'ai envie de demander à Maman. Mais je sais qu'elle pleure quand je lui demande alors j'abdique, j'abandonne. Je lui souris parce qu'elle me dit qu'elle aime mon sourire chaque matin. Mais j'ai du mal à sourire quand je pense à papa. Papa il est la dans les rêves mais il ne sera pas la le vingt-cinq décembre quand j'ouvrirai mes cadeaux. Papa me manque et je sais pas comment le dire, et il y a cet homme qui traîne bien trop à la maison. Je les entend parler avec maman;, je l'entend lui dire qu'il l'aime mais papa dans tout ça ? Papa est absent. "On rentre Adrian, viens" Je suis ailleurs une fois encore, je vois le regard inquiet de maman. Je vois maman qui se mord la lèvre et moi, je peux rien y faire. Y'a mes demons qui dansent dans ma tête. Ça me fait mal parfois, et je ne comprends pas. Je ne les comprends pas.


"Adrian, Papa ne reviendra pas"
Je ne comprend pas quand maman me parle. Je fais semblant de l'écouter mais dans ma tête ça hurle. Je veux que ça cesse. On est le vingt-cinq décembre et je ne suis pas heureux en ouvrante mes cadeaux. Mes yeux ne brillent plus. "Mais il y a Mark, tu peux le considérer comme ton papa." Et la je hurle, je lâche le train électrique et je hurle. Papa revient. C'est toi qui doit me dire comment vivre, c'est toi qui doit m'apprendre à séduire une fille quand je serais plus grand. C'est toi qui doit me crier quand je joue à la console alors que vous êtes couchés avec maman. Mais je ne veux pas qu'il prenne ta place. J'veux pas qu'il m'appelle fiston. Papa revient. Maman et ses yeux azurs me fixe et me bloque dans ses bras tendres, Maman elle me console mais j'ai le cœur qui me fait mal. Pourquoi tu n'es plus là Papa ? Je m'endors dans les bras de maman, Maman elle est triste. Et moi, je suis encore plus triste qu'elle.

"Adrian dépêche toi, on va être en retard" Je ne comprend pas, maman m'habille comme si on allait à la messe ou chez mamie. Mais ce n'est pas prévu, je le sais. Elle m'aurait prévenu. Et Mark semble stressé mais je ne lui parle pas. Je ne veux pas lui parler et Maman ne comprend pas.  Mais Maman ne peut pas comprendre. Je monte dans la voiture, j'ai cinq ans. J'ai cinq ans et j'ai l'impression que la terre ne tourne déjà pas rond. Quand on arrive à destination, on me fouille à l'entrée du grand hall, maman semble triste, Maman semble paniquée. Et je ne comprend toujours pas. Je me mord l'intérieur de la joue et je suis Maman dans le grand corridor. Et la je le vois, je vois Papa à l'autre bout, il a les mains menottées. J'ai déjà vu ça dans les films alors je lâche la main de Maman et je cours dans les jambes de Papa. "pourquoi tu as des menottes Papa ?" le policier il me recule et me dit que je dois aller voir Maman. Et elle me prend contre elle. On entre dans une pièce derrière un grand pupitre. Papa est derrière la vitre. Et il y a le juge qui entre. "Monsieur Dawkins, vous êtes accusé de braquage à main armée. Vous avez tué un vigile, et vous avez prit en otage les membres de la banque. Reconnaissez-vous les faits ?" Papa ne parle pas. Papa a les traits tirés, il semble fatigué. "Absolument, je reconnais les faits" Papa se rassoit et moi j'écoute. C'est long, je veux partir d'ici. Quand le juge se lève après trois heures d'attente je le regarde de mes yeux d'enfants. "C'est un condamnation à mort qui vous attend Monsieur Dawkins" Je ne comprend pas, je ne veux pas comprendre. Pourquoi Papa ? Et Maman elle ne pleure pas. Elle attrape la main de Mark et la serre. Papa nous regarde et il me murmure qu'il est désolé. Papa va mourir et moi, je ne peux rien y faire.

Chapitre II. : l'inconnue

Maman grossit de jour en jour, je ne comprend pas. J'ai sept ans. Ça fait deux ans que Papa est parti et il me manque chaque jour. Je ne sais pas si je dois aller où il repose, Maman ne veut pas. Je l'entend parler souvent avec Mark, elle lui dit qu'elle est fatiguée et que je suis insupportable. Mais moi, je veux juste comprendre je ne veux pas qu'elle pense que je ne l'aime plus. Mais Papa me manque. "Adrian ?" Maman pousse la porte de ma chambre, je suis en train de lire un comics, j'ai trouvé ca dans les cartons de Papa dans le grenier "Qu'est-ce que tu lis ?! Lache ca tout de suite" Elle m'arrache le livre des mains et je la regarde, dubitatif. Pourquoi elle fait ca ? Je ne suis pas sage ? Pourtant je ne dis rien. "J'ai quelque chose à t'annoncer Adrian." Maman me regarde et pour la première fois depuis deux ans, je peux plonger les yeux dans son regard azur. Qu'est-ce qu'il m'a manque. "Tu vas avoir une petite sœur" Petite sœur ? Non. Je ne veux pas qu'elle prenne ma place. Je ne dis rien, je reste muet, les mots tournent dans ma tête mais je ne veux pas lui parler. Je ne veux pas d'une inconnue dans ma maison. Je ne veux pas que Mark prenne encore plus de la place dans notre vie. Mark, je le déteste, il me dégoûte. Alors elle quitte la chambre et je l'entend murmurer "Je crois qu'il me déteste Mark" Et moi je  veux  lui dire que je ne la déteste pas. Mais je n'y arriverais pas, je n'y arriverais jamais.

Maman est partie à l'hôpital. Il fait nuit et c'est Etta qui me garde. La voisine. Je ne l'aime pas trop la voisine. Elle sent toujours la vieille eau de cologne et l'odeur du chat. Elle a trois chats et quand j'étais petit, il paraît que j'aimais bien leur tirer la queue. C'est peut-être pour ça qu'elle ne m'aime pas trop et qu'elle me donne des biscuits trop secs. « Adrian, tu es content d'avoir une petite soeur ? » Je la regarde en écarquillant les yeux, pouruqoi est-ce qu'elle me demande ça ? Non, je ne suis pas content. Je ne l'aimerais jamais. Après tout, je suis sûre qu'elle va prendre ma place dans le coeur de Maman. Et c'est exactement ce qu'elle a fait.

« Maman, je ne comprend pas le français, tu peux venir me l'expliquer ? » J'ai onze ans. Maman, elle aime le Français, elle y a passé trois mois, c'est là qu'elle a rencontré Mark. Lors d'un séminaire quand elle travaillait encore. Un simple séminaire et elle était folle de lui. Et ensuite, ils sont restés à Paris, quartier Montmatre, le quartier avec ses pavés inégaux, ses terrasses et ses cafés. Je me souviens comme elle était rayonnante quand elle est revenue de Paris. Toujours le sourire. Et moi j'avais aimé la voir comme ça, mais j'aurais dû savoir que c'était parce qu'il avait prit ma place. Mark. Mark avec ses costumes italiens, Mark avec son sourire en coin et sa coiffure toujours impeccable. Mark, je le déteste et je le détestait toujours. « Non Adrian, je n'ai pas le temps. » Et elle a la petite dans ses bras, elle vient de faire un caprice parce qu'elle est tombée et moi, je suis tellement triste. Moi, je n'ai rien d'autre que mes livres pour étudier c'est comme si je n'existais plus. Et c'est grâce à elle, ou plutôt à cause d'elle, que je suis devenu le premier de la classe sans le vouloir. A dix-sept ans, j'ai eu mon diplôme avec mention. C'est grâce à cela que je suis entré à l'université, mais j'ai vite abandonné pour revenir à NY parce que Maman était malade. Personne ne me l'a dit quand je suis parti à Boston, mais quand je suis revenu, j'ai vu que maman n'était pas bien. Et Maman est partie quand j'avais vingt-deux ans. Vingt-deux ans, et j'ai perdu mon pilier. Mon père, puis ma mère. Vingt ans, et j'ai l'impression que la terre a cessé de tourner quand ils ont enfouis son cercueil sous la terre.

Chapitre III : Liz, la brune aux yeux revolvers.

Vingt-cinq ans. Mark m'insupporte toujours autant. Trois ans que maman est parti. Trois ans que je traîne un trou béant dans ma poitrine. Et y'a la grand-mère de Lou qui a passé l'arme à gauche aussi, Mark a déménagé avec Lou, maintenant, il habite dans une grande baraque sur Staten Island et moi, j'ai toujours mon appartement quatre pièces, mon chien dans le Bronx. Lou vient parfois pour dormir à la maison, elle est perdue. Elle ne comprend pas, parfois, elle me dit qu'il y a des filles qui viennent dormir chez elle, qu'elles prennent la place de maman dans le lit avec son père. Mark, il les enchaîne et moi je fais pareil. Des fois, quand elle arrive  l'improviste, alors qu'elle rentre d'une soirée chez ses copines, et qu'elle n'a pas envie de voir son père, elle vient à l'appartement et j'ai souvent des filles dans mon lit. Elle les regarde avec dédain, avec dégoût. Elle a le regard de maman parfois. Je la vois dans ses traits. Je la vois dans son sourire. Maman me manque, même à vingt-cinq ans.

« Adrian, ramène toi, on a une soirée ce soir. Un gala où je ne sais pas trop quoi. Paraît qu'il y a des filles canons. Je suis sûre que tu trouveras chaussure à ton pied. Ou tr... non rien. » Je me lève alors, traîne ma carcasse hors du lit et enfile une chemise qui peut faire habillée et un jean sobre. Je regarde Lou qui lève un pouce en l'air pendant qu'elle se maquille dans le miroir crasse de ma salle de bain. Ce soir, personne ne touche à ma soeur. J'en ai décidé ainsi. Quand j'arrive devant l'imposante bâtisse, je roule des yeux en voyant Mark qui montre sa fille du doigt. Je la prend par le bras, lui embrasse la joue pour montrer que c'est propriété presque privée ce soir. Et j'entre au bar de ma soeur, lui serre une coupe de champagne avant de faire du repérage. Et il y a cette brune qui me tape dans l'oeil, elle sourit et moi, je souris encore plus. « Toi, t'as repéré quelqu'un. » J'embrasse la tempe de ma soeur attrape une coupe de champagne au passage avant de lui murmurer à l'oreille « Je reviens dans cinq minutes. » Je m'approche alors, sourit à la jeune blonde qui semble tout de même s'ennuyer et lui tend une coupe de champagne. «  Pardon, mais je ne suis pas intéressée. » Qu'elle fait semblant, avant de finalement craquer quand Adrian tente de la séduire.

Les moments s'enchaînent, ponctués de tendresse et de moments torrides. Je ne vois qu'elle. Je parle tellement d'elle que Lou soupire à chaque fois, mais elle semble heureuse de me voir heureux. Alors elle sourit tout le temps maintenant, Lou. Et elle est venue habiter avec moi après que Mark lui ait présenté sa dernière petite amie en date, la secrétaire de son bureau, la godiche de service. Lou, elle a le cœurbrisé par un garçon et moi je jure par tout les dieux que je la vengerais. Mais ce soir, c'est un soir important. Lou est au courant. Lou elle me dit que c'est trop rapide, que finalement, elle ne la sent pas. Mais moi, je sais que c'est elle qui me rend heureux, et qu'importe si c'est trop rapide, on ira plus doucement, je veux juste lui offrir la bague que j'ai acheté il y a deux semaines. Je veux juste qu'elle devienne ma femme. C'est un peu trop cliché, mais je l'aime. C'est tout. Papa n'a pas assez aimé Maman pour qu'elle reste avec lui, je ne reproduirais pas l'erreur. Mark il a pas assez aimé Maman pour qu'elle combatte sa maladie.  « Mais Adrian, tu penses que tu vas réussir à te ranger définitivement ? Et puis Mark, qu'est-ce qu'il va en penser si tu ne le préviens pas? » Je lève les yeux au ciel, ce connard n'a rien à me dire. « Je l'emmerde Mark, c'est pas mon père. » Et il ne le sera jamais.

C'est un non. J'aurais dû le sentir. Je suis là comme un con, à regarder les petites vieilles qui sont tristes pour moi. Je suis là comme un con, à remballer la bague dans son écrin. Je suis là comme un con, à me dire que j'ai tout fait pour qu'elle reste et elle est partie quand même. Tant pis, ce soir, j'oublie. Ce soir, je vais boire. Je sors mon téléphone, prévient Lou que je ne rentrerais pas, ou alors que je rentrerais accompagné. Qu'elle a dit non. Je rentre dans cette taverne irlandaise et je commande un scotch. Puis un autre et encore un. Ce soir, je suis minable, ce soir elle a dit non. Puis il y a cette fille dans au regard translucide, je l'accoste, et je lui dis qu'elle est bonne. Pas qu'elle est belle. Qu'elle est bonne, je deviens le pire des minables de la terre mais je me rattrape en lui disant qu'elle a des yeux à en faire pâlir de jalousie toute les filles autour. Puis je sors je m'enfuis, après l'avoir embrassé, après lui avoir donné mon numéro sur le dessous de verre en carton du bar. Je m'enfuis, dans la nuit noire.

Chapitre IV : back on track.

Liz qui revient à New York, Liz qui revient dans sa vie. Il n'avait pas prévu ça Adrian, un sms parce qu'il avait vu qu'elle était en ville, pour la féliciter de son podium lors de la course précédente. Il n'avait jamais vraiment arrêté de suivre son évolution en course automobile Adrian. Alors quand il a eu la possibilité de la retrouver, Adrian a sauté le pas. Et tout est redevenu comme avant, les moments torrides, les envies de la retrouver tout le temps. Adrian s'est rangé, trois ans de sobriété. Un amour retrouvé. Des voyages organisés.

Une soirée de Noël, un Noël dans sa belle-famille puisque lui, sa famille est à Londres, dans le west end. Plus la soirée passe, plus Adrian sent une boule de stress qui gonfle dans sa gorge, il ne sait pas si c’est le fait qu’il va devoir passer une soirée à débattre avec lui même quand au fait qu’il ne devra pas craquer et donc, ne pas boire d’alcool, ou si c’est parce qu’il a l’impression d’être jeté dans la fosse aux lions, et d’être constamment décrypté, un pas de travers et il est jeté par la fenêtre, ou à travers the moon door et il ne s’en sortira pas vivant. Il n’en sait rien mais au moins, ce qu’il sait c’est qu’Elizabeth est là, près de lui, toujours aussi belle, toujours aussi elle. A vouloir que tout se passe bien, à le rassurer encore et encore, que tout ira bien, que rien de grave ne se passera. Enfin c’est avant la conversation avec le patriarche, conversation tant redoutée mais qu’il s’impose lui même sans chercher à savoir pourquoi ni comment. Quel idiot, mais tout se passe à merveille et c’est avec un sourire aux lèvres qu’il revient parmi le monde, sans chercher à réfléchir. Il ironise même sur ce que lui avait dit Lou une fois, agacée et attristée par la situation, par la véhémence de ses frères, et il n’avait pas pu s’empêcher de rétorquer quelque chose, face à eux pour qu’ils comprennent à qui ils avaient à faire, et qu’il ne laisserais pas passer une occasion de leur faire fermer leurs bouches s’ils faisaient du mal à Elizabeth. « Ma soeur a toujours voulu être comédienne et je suis fière de la personne qu’elle est devenue, même si en plus d’être une bonne comédienne, elle est une excellente couturière et elle a de l’or dans les doigts. C’est elle qui m’a cousu ma tenue et autant dire que j’avais peur au début mais elle sait sublimer un tissu. » Si elle l’entendait, elle lui râlerait dessus et il est d’ailleurs triste qu’elle ne soit pas là avec eux, mais il lui avait promis de faire en sorte de faire quelque chose, un réveillon rien qu’eux trois, pour rattraper le temps perdu. A croire que les gens aiment aller à Broadway le jour de Noël et c’était quelque chose que le brun ne concevait pas mais tant pis. Les doigts d’Adrian s’entrelacent à ceux de Liz tandis qu’il jette un oeil à son tour vers la cuisine et il est impressionnée de l’autorité dont fait preuve le patriarche Haas quand il intime silencieusement aux frères de sa compagne d’aller chercher leur mère. Les mots d’Eugene le touchent en plein coeur et du plus loin qu’il se souvienne, ça remonte à longtemps le fait que quelqu’un lui ait adressé des félicitations, quelqu’un qui ’n’est pas Elizabeth ou Lou, ça devait sûrement être sa mère avant qu’elle ne tombe malade, alors qu’il allait entré en ingénierie. « Merci, et je compte bien rendre Liz heureuse encore longtemps. Et si j’ai l’autorisation alors je ne me ferais pas prier » explique t-il en riant avant d’entendre Liz et les mots de son père qui font mouche, il ne comprend pas cette obstination de vouloir qu’elle soit constamment la première, la meilleure, la championne, c’est aberrant mais c’est certainement parce qu’il n’est pas du métier. Bien évidemment qu’il a envie qu’elle gagne aussi mais sans la pousser, sans lui faire comprendre qu’il le faut absolument. Ce n’est pas sa priorité première. Sa priorité reste le bonheur de la brune et il sait que la pousser à se surpasser risque de faire plus de mal que de bien. Quand elle veut savoir, Adrian plonge son regard dans celui de Liz « Tu veux vraiment savoir ? » demande t-il, à voix basse, se demandant si c’est bien le moment, et tout les regards qui sont braqués vers eux lui démontre que oui, c’est certainement le moment. Alors Adrian pose son verre de lait de poule sur la table et se lève avant de prononcer « J’aimerais votre attention deux minutes. » Gene qui le regarde, Adrian lui sourit avant d’attirer Elizabeth contre lui, pour lui faire comprendre qu’il a besoin d’elle aussi. Il s’éclaircit la voix et commence d’une voix peu assurée « Il y a des personnes qui marquent une vie, des personnes qui vont et viennent dans notre entourage, temporairement ou éternellement, tu as été temporaire à un moment de ma vie et je devrais dire que c’est tant mieux, je ne t’aurais certainement pas rendu heureuse. Mais maintenant qu nous nous sommes retrouvés, je voudrais te garder égoïstement mais éternellement dans ma vie. Je sais dans quoi je m’engage, je sais où on va, toi absente au quatre coins du monde, moi à servir des cafés à des gens pressés, des gens qui râlent et je regarderais des couples se déchirer, se retrouver en pensant à toi et à ton rire. » Il ne peut s’empêcher de rire lui même avant de gagner un peu de sérieux. « Dieu ce que j’aime ton rire, ta façon de froncer les sourcils quand tu es agacée, de te mordre la lèvre quand tu es inquiète, et de te pincer l’arête du nez quand je fais des blagues nulles. Mais malgré l’absence, une bonne partie de l’année, je sais que les retrouvailles n’en seront que plus belles parce que tu es toi, que nous sommes qui nous sommes. Alors, je te le demande solennellement, après avoir demandé l’accord à ton père, et devant les personnes les plus importantes de ta vie, Acceptes-tu de devenir ma femme ? » conclut-il après avoir sorti l’écrin de la poche intérieure de sa veste, et de s’être mis à genou, comme un idiot, ses yeux qui cherchent ceux de Liz, le temps suspendu, le temps en attente, le coeur qui menace d’exploser, mais ça valait le coup d’attendre autant. Du moins, il pense, il espère, mais il n’en est pas bien sûr. Et heureusement pour lui, la deuxième fois, elle a dit oui.

Chapitre V : time to move on.

La porte qui claque, Adrian est vanné de sa journée. A croir que tout les cons de New York étaient de sortie et qu’ils avaient tous décidés de venir au même moment au café. Quand il était short staffed, perturbé, et sur la défensive. Sa veste qu’il balança sur le meuble de son entrée il s’abaissa au niveau de Buzz pour lui gratter le ventre et il releva la tête. Pas de lumière. Pas de son. Pas d’images. Liz était sortie et elle n’était pas encore rentré. Ce qui alimenta encore plus le doute qui le prenait. Il fallait qu’il lui parle. Et il lui avait dit. Peut-être qu’il n’aurait pas du. Peut-être qu’il aurait du taire la voix dans sa tête qui lui disait qu’il fallait qu’ils en parlent. Cela faisait quelques temps que ça lui trottait dans la tête. Cette envie. Avoir un enfant. Il savait pertinemment qu’ils avaient le temps. Qu’ils pouvaient en parler plus tard. Mais non. Ça l’empêchait de dormir convenablement. Et l’agacement latent qui trainait comme un fardeau était certainement le résultat de toutes les pensées tourmentées qui le prenaient en plein cœur.

Lorsque Liz rentra il se rapprocha d’elle et entoura les hanches de la brune de ses bras. « I need talk to you » murmure t-il, ses lèvres qui se collent contre la nuque de Liz. Parfois les silences sont compréhensible et permettent d’appréhender la situation. Mais il a senti Liz se tendre dans ses bras, et lorsqu’elle se tourna, il vit dans son regard que l’étincelle était éteinte. Et il s’en voulait, était-ce de sa faute si l’étincelle ne brillait plus ? il espérait sincèrement que ce n’était qu’un passage à vide, qu’un instant qu’ils oublieront rapidement, en un claquement de doigts. Liz se tourna vers lui et le regarda «  I want a baby. » annonça t-il de but en blanc, incapable de garder tout cela pour lui. Incapable de dire les choses en tournant autour du pot, il ne voulait pas tourner autour du pot, il voulait qu’elle sache ce qu’il désirait sans qu’il ne prenne de gants. Il avait atteint l’âge honorable de trente-trois ans et était incapable de se dire qu’il allait encore devoir attendre. Il ne voulait pas être père à 40 ans, pour lui, 35 ans était un âge tout a fait raisonnable. Alors il pourrait attendre un peu, mais il voulait qu’elle sache ce qu’il attendait. Il ne pouvait pas lui mentir et lui dire qu’il n’avait pas envie d’un enfant parce que ce n’était pas le cas. Quand il voyait Adam grandir, son envie d’être père grandissait avec lui. Il ne pouvait pas rester « l’oncle cool » ad vitam eternam. Il vit la mine de Liz qui se renfrognait et il déglutit « I don't want kids. » Ça tombe comme un couperait, ça tombe comme une information, juste comme ça. Comme si elle lui annonçait qu'ils allaient devoir racheter du lait. Elle ne voulait pas avoir d'enfants et lui, il se sentait comme un con. Comme s'il avait eu espoir qu'elle n'accepte. Mais bien évidemment qu'elle ne changerait pas d'avis pour lui. Il ne voulait pas qu'elle change d'avis pour lui, mais il avait tout de même un petit espoir. Un infime espoir. Sauf que l'espoir devint poussière quand elle lui annonça qu'elle ne changerait jamais d'avis, après une énième dispute.

Liz  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f346  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f49c 2:30pm.
Je ne peux pas répondre, est-ce que c'est grave ? Tu m'inquiète.
Adrian  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f340 2:34pm
Je pense qu'on devrait en rester ici, je pense qu'on devrait prendre des chemins séparés. Je voulais devenir ton mari, je voulais que tu portes mon nom, même si tu ne l'aurais pas fait parce que ton boulot prend les trois quarts de ta vie. A tel point que tu ne veux pas avoir d'enfants avec la personne que tu aimes parce que tu as peur de ne plus jamais rentrer dans cette combinaison en cuir. Parce que tu n'es pas capable de prendre une année pour qu'on ait un enfant. Je ne voulais pas te mettre le couteau sous la gorge, je ne voulais pas faire ça. Je ne veux pas te perdre, tu le sais. Je ne veux pas que tu penses que c'est une lubie d'avoir un enfant. Je pense qu'on a assez grandi pour savoir ce que l'on veut. J'ai imaginé qu'on puisse finir notre vie ensemble. Je le voulais vraiment, mais me dire que jamais, Ô grand jamais, je ne pourrais avoir un enfant avec toi parce que tu n'en veux pas. Je ne peux pas... Je suis incapable de me dire que je ne pourrais jamais aimer quelqu'un d'autre que toi, de la même force que je t'aime toi et qui te ressemblera.
Je suis désolé.
Liz  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f346  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f49c 2:38pm.
Est-ce qu'on peut en parler quand je rentre ?
Adrian  adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 1f340 2:40pm
Ça ne sert plus à rien d'en parler. J'ai vu avec mon patron, il me donnera mon solde tout compte. Je m'en vais, je vais rejoindre Lou. Je suis désolé. C'est terminé. 
Miles Higgins

Miles Higgins
   

PSEUDO : sirenymau (maureen)
MESSAGES : 20
SUR LH DEPUIS LE : 08/04/2023
FC, CRÉDITS : austin butler (panic station | loki. signature | chriswevans gifs)
DC : zoey (maggie lindemann)
WARNINGS : homophobie, mommy & daddy issues

adrian ; and if you never bleed, you never gonna grow 69c3ae30cc8db2c8e1d485629fed60faaaa7d610

AGE : 31 ans
STATUS : célibataire qui n'aime pas les étiquettes, il a toujours préféré les hommes mais n'est pas fermé à l'idée de tenter quelque chose avec d'autres sexes
ADDRESS : un appartement de luxe pas très loin de west end.
OCCUPATION : chanteur principal d'un groupe de rock qui monte en popularité
Bienvenue à Londres Ô grand beauf king haha pls speedlove
Contenu sponsorisé