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please, take my hand, (dixwin).

Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

please, take my hand, (dixwin). Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
ft.@Edwin Cairns

L'été, les festivals, ici à Londres pour Dixie, ça n'avait pas le goût de Keern. Ni l'ambiance. Tout était différent. Ayant pris la décision de sortir pour tester et savoir si ça allait lui plaire, elle s'isolait finalement en voyant trop de monde arriver en masse. reprends toi Dixie ! pensait la jeune femme pour elle même. Pour autant elle n'avait ni envie de rentrer, ni envie de rester là avec tout ce monde où elle se sentait comme une fourmis sur le point de se faire écraser. Sur le moment elle pensait à fuir, puis, en regardant vers l'horizon, elle y voyait un beau couché de soleil et se disait qu'Edwin aurait adoré voir ça.

sms to : cutie weird boy

je vois quelque chose de magnifique,
énigmatique,
inspirant,

et ça me fait penser à vous.
c'est à Hyde Park, si jamais vous souhaitez vous joindre à moi..

Dixie.

Comme toujours, elle usait presque de poétisme dans ses messages. Très victorien comme style, ce qui allait bien avec le classique modèle de l'architecture de Londres. Néanmoins Dixie avait bien envie (besoin) de voir ce chère Edwin qu'elle n'avait pas vu depuis des jours. Elle avait des cernes, épuisée par son nouveau travail mais aussi son hyper-empathie empiétait énormément sur son moral ces derniers jours. Pourtant elle avait fait cet énorme effort d'avoir mis une robe avec des fleurs pour l'occasion, bien qu'elle n'avait pas rangé ses vielles converses abimées pour autant. Il va venir.. mais oui..il viendra. Arrête de penser négatif ! lui lançait sa conscience. Encore et toujours un combat de pensées et d'anxiété dont elle devait faire face chaque jours.
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

please, take my hand, (dixwin). D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft.@Dixie Cohen

Edwin avait eu vent des festivals qui se tenaient en ville cet été. Et avec ces festivals s’ameutaient rapidement hordes de touristes qui venaient faire la fête dans la capitale anglaise. Une marée de monde s’amoncelait alors dans les rues. Rien de trop charmant pour le jeune trentenaire qui préférait son silence et sa solitude juché sur sa péniche, bien à l’écart de toute cette foule. C’était peut-être le seul endroit où il se sentait bien dans cette ville. La nuit, les flots de la Tamise engendrés par le trafic fluvial venaient tapoter doucement sur la coque de sa péniche, créant un doux bruit de vaguelette rappelant celui de la mer qui lui manquait tant. Certes, il avait la chance de vivre à proximité de l’élément qu’il aimait le plus mais cela ne ressemblait en rien à l’océan. Pas de ligne d’horizon au bout, mais une ribambelle de toits d’immeubles créant un paysage découpé de façon géométrique. Se satisfaire de ce qu’on a. Il soupira et s’engouffra à l’intérieur de la cabine.

Il devait passer un coup de fil à l’infirmier référent de la maison spécialisée pour avoir des nouvelles de sa mère qu’il n’avait pas pu visiter hier. Il se saisit de son portable datant du siècle dernier, une notification de message s’afficha alors. Son cœur fit un bond. Dixie. Absolument nul en matière de garder contact à distance, Edwin avait  la fâcheuse tendance de laisser son téléphone dans ses poches de veste et de l’y laisser pendant plusieurs jours. Ses yeux parcoururent le message à la vitesse de la lumière. Ses joues se mirent à rougir et bien que la température de l’air de la cabine fût fraîche, il se sentit entouré d’un halo de chaleur. Il se gratta frénétiquement le crâne comme pour tenter d’en vider le contenu, quelque peu agacé de se sentir comme un adolescent vivant ses premiers émois. La seconde d’après, il fit une entrée effrénée dans sa chambre, troquant son t-shirt tâché d’huile de moteur contre quelque chose de plus « propre ». Irruption devant le miroir avant de mettre le pied dehors, le marin tenta de domestiquer quelques mèches rebelles. Tambourinements dans sa poitrine, il ferma la porte de son domicile derrière lui.

Sms to : dixie frankenstein
Je suuis.en rout.e. besoin de. Vir ça avec vous.

Il râla en voyant la tête de son message après l’avoir envoyé. Il était toujours aussi terrible avec la technologie. Ses doigts tremblants appuyaient sur deux touches à la fois, quand ce n’était pas le T9 qui l’induisait en  erreur.  

La foule. Une mer d’humains. Comment la retrouver ? Edwin soupira. Dixie avait vraiment le don de l’attirer dans des situations qui le poussait à faire des choses qu’il ne ferait jamais d’ordinaire. Il devait se l’avouer tout de même ; cela en avait valu la peine à chaque fois. Le cœur se voulant gonflé de courage et d’héroïsme, il se glissa à travers les groupes de personnes qui se trouvaient sur son chemin. Jouer des coudes n’était pas naturel pour Edwin ; il se retrouva à s’excuser pantois à déranger des conversations, à chaque coup d’épaule donné et reçu. Ses yeux scrutaient une quelconque tête rousse et dès qu’il en voyait une, faisait chemin vers elle pour être déçu de ne pas apercevoir les traits de la jeune femme. A deux doigts d’abandonner et de sortir cet instrument du démon –son téléphone-, il distingua une silhouette chétive, ponctuée d’une démarche qu’il avait déjà craint voir s’avancer vers lui dans le passé. Ses pas peu assurés mais plein de bonne volonté prirent la direction de cette silhouette.

« Ca m’a pris du temps, je suis désolé, tous ces gens… » Des excuses en guise de bonjour, la grande habitude du marin. « Vous me faites traverser des épreuves à chaque fois. » Il alla pour ouvrir la bouche à nouveau mais remarqua la mine fatiguée, presque triste de la jeune femme, à l’opposé du regard affirmé qu’elle abordait d’habitude. « Tout va bien ? » déclara-t-il d’un ton soudainement concerné ce qui eut pour effet de le surprendre lui-même, ne s’attendant pas à manifester autant de considération pour l’état effacé de Dixie.