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Last walk in the tight rope (meliodas)

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Last walk in the tight rope

@Meliodas McNeil

Wolf a la chance, si on peut le dire ainsi, de ne pas devoir travailler au bar ce soir. On lui a autorisé d’avoir sa soirée. Enfin, c’est presque comme ci. Il est possible que le patron le lui ai imposé au vue de sa dernière mauvaise action : balancer un verre en pleine tronche d’une pét*sse qui l’a prenait de haut. La colère qui avait envahi le corps de la Louve a ce moment là avait été si forte qu’elle n’avait pas su retenir son geste. Mais être traitée comme une étrangère, ça l’avait vraiment saoulée. Quand est-ce que les humains vont-ils arrêter le racisme ? Bref. Elle fou son casque sur sa tête et met la musique à fond alors qu’elle embarque dans le métro. D’ici quinze minutes, elle serait chez elle, enfermée dans sa chambre à essayer de réviser ses cours parce que… bah, il le faut. Elle n’aura clairement pas son diplôme sans rien foutre. Alors que the weeknd entame les paroles d’une de ses chansons, le regard de Wolf se pose sur un jeune homme qui ne cesse de bouger dans le wagon. Droite, gauche, il bouscule même une vieille dame qui n’avait rien demandé. Il n’a pas intérêt à venir vers elle, elle n’hésiterait pas à lui en foutre une bien placée. S’il ne sait pas tenir sur ces deux pieds, autant qu’il pose ses fesses sur un siège, surtout qu’il y en a de libre. Mais ! La brune, elle croit qu’elle a halluciné. Il avait bien un porte monnaie dans les mains il y a quelques secondes non ? Pourtant, elle jurerai qu’il n’est pas de lui. C’était de la marque, Il n’en porte aucune. Ça ne colle pas. Elle continue de le fixer, maladroitement sûrement, mais tant pis. Difficilement, elle arrive comprendre ce qu’il fait : il vole. Wolf, elle pourrait se montrer sympa et prévenir les personnes. Mais elle n’en fait rien. De toute façon, c’est son arrêt. A peine a-t’elle le visage a l’extérieur, qu’elle sort son paquet de cigarette et le remarque, le voleur, marchant dans la rue, les proches sûrement pleines.  « Eh, toi ! » son appel porte, et le jeune homme se retourne. Elle lui offre donc un sourire et montre son paquet de clopes.  « Ça te dit ? » Elle tente peut-être le diable, à se laisser approcher par lui. Elle râlera sûrement ce soir parce qu’elle se sera rendu trop tardivement compte qu’il lui a pris quelque chose.  « Tu peux faire mes poches si tu veux, tu trouveras juste un fond de paquet de chewing-gum. » Est-ce suffisant pour ne pas lui donner envie ?  « Depuis quand t’es pick-pocket ? » Il peut jouer à l’innocent. Wolf, elle sait ce qu’elle a vu et ce qu’il a fait.

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Last walk in the tight rope

@Wolf Blackthorn

La ville de Londres était tellement grande que Meliodas n’avait pas fini de la visiter et d’en apprendre davantage. La connaissance du terrain jouait un rôle déterminant dans les vols et les cambriolages afin de ne pas se faire prendre par la police. Il n’avait pas quitté son petit village merdique pour se retrouver en prison au bout de quelques semaines. Tout du moins, pas avant de cambrioler les familles aisées de Londres. Ses visites de la capitale anglaise n’étaient pas les fabuleux monuments, Meliodas s’en fichait pas mal du palais, ou de Big Ben, mais bel et bien, les coins où il pouvait voler sans crainte. Depuis plusieurs semaines, Meliodas effectue des petits jobs par-ci par-là, tout en continuant son petit train de vie en volant les gens qu’il croisait. Voler lui permettait de se remplir les poches sans le moindre effort. Voler faisait partie de sa vie depuis son enfance. Cela lui permettait de ne pas avoir trop de coups, même d’être laissé tranquille à un moment, lorsqu’il était enfant. Peu à peu, Meliodas avait assimilé le vol à la tranquillité de l’esprit et du corps. Si, le fait de voler rendait son père d’une meilleure humeur. Pourquoi s’en priver ? Est-ce son père qui l’a poussé à faire cela ? Oui. Est-ce à cause de son père qu’il continuait ? Encore une fois, la réponse est oui. Meliodas avait assimilé que le vol était quelque chose de bien. De plus, il ne pouvait plus s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Le vol était devenu une autre de ses addictions comme la cigarette. Il avait beau avoir quitté Keern, Keern ne l’avait pas quitté. Même à Londres, où il pouvait se reconstruire, Meliodas n’a pas pu s’en empêcher. Surtout qu’il avait remarqué un endroit où il pouvait voler sans crainte. Le métro. Un endroit bondé et exigu qui lui permettait de voler en toute tranquillité sans que personne n'aperçoive ce qu’il faisait. De plus, c’était son arrêt. Il continuait à voler en zigzaguant, faisant semblant que c’était le métro qui le faisait bouger ainsi. Lorsque les portes s’ouvrirent à son arrêt, Meliodas se glissa avec l’aisance d’un félin sur le quai avant de commencer à partir. Les poches pleines de son délit, le jeune écossais s’en allait avant d’entendre une voix de femme l’interpeller. Il se retourna, les yeux plissés avant de se diriger vers elle. Elle ne lui semblait pas hostile, bien au contraire.  Meliodas la détailla et la trouva plutôt belle avec sa tignasse brune indisciplinée, son teint foncé qui pétillait et son sourire qui étirait ses lèvres pulpeuses. Cependant, Meliodas n’avait pas l’habitude de se faire interpeller pour une cigarette. Sans répondre, il prit une cigarette et l’alluma en hochant la tête vers elle.

Ce qu’elle lui dit par la suite, l’étonna au plus haut point. Ainsi, cette jeune femme l’avait vu faire mais n’avait rien dit. Elle s’en fichait complètement. Un sourire en coin étire ses lèvres en l’écoutant.

-Qui te dit que je ne l’ai pas fait ? Demanda Meliodas d’un ton taquin avant de pencher la tête. Pourquoi me demandes-tu ? Enfin, pourquoi cela t'intéresse ?  S’enquit-il tout en prenant une bouffée de tabac.