-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal


the breeze carries something sweet (dixie cohen)

Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen

Laçant ses chaussures pour une énième fois, Edwin sortit de son embarcation qui lui servait d’habitation. Il n’était pas le seul dans le coin à avoir élu domicile sur l’eau ; à sa droite se trouvait un genre d’Airbnb, visiblement loué pour des évènements particuliers. Des groupes de personnes rentrant éméchés des bars où ils y avaient célébré des enterrements de vie de jeune homme ou jeune fille, des couples supposés ne pas se révéler au grand jour, des familles étrangères curieuses d’essayer un lieu de vie différent du leur afin de rendre leur expérience dans la capitale anglaise plus insolite. A côté de ça, lui vivait un train de vie beaucoup plus monotone.

Il jeta un coup d’oeil à sa montre et au rythme du bruit de la circulation et des ruelles environnantes, se mit à courir. Edwin détestait courir avec des écouteurs. Premièrement, parce qu’il fallait savoir se servir d’un téléphone correctement, avoir une application dédiée à la musique et posséder les accessoires allant avec. Deuxièmement, parce qu’il préférait avoir une oreille attentive sur ce qu’il se passait autour de lui. Être toujours à l’affût ; une habitude qu’il avait adopté depuis tout petit. Savoir reconnaître le bruit caractéristique du Land Rover de son père se garant dans la cour de la maison.  Savoir reconnaître ses pas lourds et rapides montant l’escalier lorsque lui se trouvait dans sa chambre.

Au coin de la rue, il s’engouffra dans le Regents Park. Arrivé dans la capitale depuis quelques mois désormais, il avait eu le temps d’établir la liste de ses quartiers favoris. Il affectionnait particulièrement les lieux de plein air, larges, pouvoir se déplacer sans avoir l’impression d’écraser le pied de quelqu’un.

Point de côté. Aïe. Edwin s’arrêta, presque à bout de souffle. Il jeta à nouveau un coup d’œil à sa montre et prit une mine étonnée. Il ne pensait pas avoir couru aussi longtemps, ce fut presque encourageant. Voulant faire les choses de la bonne manière, il s’approcha d’un banc désert situé à quelques mètres de là où il s’était arrêté et en profita pour effectuer quelques étirements. Il grimaça légèrement ; les courbatures de la veille se faisaient toujours bien sentir. Peut être ne devrait-il pas autant forcer. Mais sa volonté de toujours faire mieux que ce qu’il prévoyait l’emportait toujours. Ses yeux tombèrent alors sur un livre posé sur le banc. Il paraissait comme abandonné. Prenant pitié de l’ouvrage sans propriétaire, Edwin s’en saisit. Frankenstein de Mary Shelley. Simple coïncidence ou signe du destin, le jeune trentenaire sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Keern, cette drôle de soirée au lac, Dixie. Comment parvenir à oublier une telle rencontre fortuite qui s’en était soldée par une deuxième dans un café, résultant par un numéro de téléphone griffonné à la va-vite sur un gobelet duquel Edwin n’avait jamais pu se résoudre à se séparer. Il avait traîné sur la table basse de son appartement durant des semaines. Il se mit à sourire comme un benêt en tenant le livre entre ses mains. Sourire qui se transforma rapidement en mine mélancolique. Des souvenirs soigneusement rangés dans son esprit. Perdu dans ses pensées, trop occupé à se rappeler des jours passés, un raclement de gorge le ramena cependant à la réalité. Il se retourna, et manqua de laisser échapper le livre d’entre ses doigts. Un fantôme ? Incapable d'articuler un mot, son visage trahissait sa stupeur.
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
l'humidité, l'odeur de la pluie et les nuages gris. Rien de différent avec Keern hormis trop de bitume et pas assez de nature. Parfois elle regrettait un peu ce village de verdure qui à été longuement le sien. En venant ici, elle ne s'attendait pas à ressentir autant la pollution dans ses poumons qui souvent, lui donnait la migraine. Un cachet en bouche, une gorgée d'eau et la rouquine était prête pour sa journée de repos bien mérité. Enfin, de repos. C'était un grand mot car elle avait des tas de choses à faire aujourd'hui mais comme toujours, des tâches qu'elle remettrait demain ou après demain jusqu'à ce que sa liste de tâches ne déborde. Au final ses mauvaises habitudes ne sont pas toutes restées à Keern, certaines revenant un peu plus longuement après ce long voyage et cette reprise à zéro de sa vie. Cependant elle n'oubliait pas ses amis restés là bas, qui parfois lui envoyait des messages pour savoir si elle allait bien, si elle avait pensé à manger et si elle ne se perdait pas dans les rues de Londres. Elle répondait toujours positivement mais, oui elle oubliait de manger et oui elle se perdait plus souvent qu'elle ne l'avouait. Capuche sur la tête pour éviter les quelques gouttes qui pourraient tomber malgré les rayons du soleil qui se pointaient parfois, elle se mettait en marche jusqu'à un parc. De la verdure, son élément. Si Dixie serait un personnage de folklore, elle serait très certainement une fée. Et si elle devait être un insecte, ce serait une luciole. Cette pensée la fit sourire et la ramenait à des souvenirs heureux et tristes. Edwin. Il serait probablement surexcité si elle se transformait en fée ou en luciole, viendrait l'observer avec des jumelles car elle serait probablement minuscule. Un petit rire frôlait ses lèvres, à peine retenu jusqu'à ce que son sourire disparaisse. Lui aussi avait pris le large, littéralement. Dixie n'avait pas eu le temps d'atteindre le quai où se trouvait sa péniche. Il était déjà loin quand elle a été prévenue de son départ. Elle se souvient avoir eu un pincement au coeur et une envie de lui donner un coup de pied. La rouquine lâche un soupire, elle prenait maintenant l'habitude de voir de nouvelles âmes quitter sa vie. Sa mandarine épluchée, elle en savourait le fruit pendant qu'elle lisait encore et toujours frankenstein. Elle avait beau connaître ce livre par coeur, ayant corné les pages et même probablement bavé dessus tant de fois où elle a dormi dessus. Pas très glamour, mais ce livre est l'un de ses refuges au quotidien. Ses déchets en main, elle se précipita vers une poubelle non loin du banc oùe elle se trouvait. Dixie détestait les gens qui détruisaient la nature avec des déchets alors que tout était mis à disposition pour que ça reste propre. C'est ce qu'elle adorait avec Keern mais détestait avec Londres. Elle trouvait les gens sales et peu respectueux. Elle dirait même que cette ville pue. Lentement la rouquine revenait à sa place, tombant sur une silhouette un peu familière de dos mais qui tenait son livre. Haussant un sourcil, croisant les bras, elle se raclait la gorge pour attirer son attention. Néanmoins elle ne s'attendait pas à voir un fantôme du passé ayant traversé son esprit quelques minutes plus tôt. Au fond d'elle, elle était heureuse. Une petite partie sautillait de joie en voyant le visage de l'homme en face d'elle. L'autre, l'autre agissait comme toujours ;; avec dédain. d'abord vous espionnez les gens puis vous les suivez dans une autre ville ? La rouquine fronçait les sourcils et pour montrer son mécontentement, elle s'approchait et le frappait doucement à l'épaule. et en plus vous quittez la ville sans dire au revoir, même pas un message, rien du tout ! fit-elle avec une fausse moue déçue. Où sont vos jumelles ? En réalité si elle avait pu lui sauter dans les bras et lui dire qu'elle était heureuse de le voir ici, elle l'aurait fait. Mais son tempérament espiègle revenait toujours au galop, ainsi que sa méfiance.
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen

La stupeur n’avait toujours pas quitté son visage. A vrai dire, il n’arrivait pas à réaliser. Comment ? Etait-ce le simple fruit du hasard, de joyeuses coïncidences ou bel et bien le destin qui avait décidé de les lier d’une façon plus qu’ordinaire ? Edwin refusait de le croire, mais certaines choses du passé avaient pu lui prouver qu’il ne fallait pas uniquement se fier à son côté rationnel, qui, à l’instant, peinait à trouver raison à cette apparition. Disons le, avait des allures de caméra cachée.  

La voix de la jeune femme le ramena vite sur Terre. Bien sûr qu’elle ferait un rappel à leur première entrevue. Comment l’oublier, avec son allure cocasse, Dixie prête à sortir les griffes pour se défendre et lui prêt à prendre ses jambes à son cou, choisissant chacun de ses mots avec un soin particulier. Il ne put s’empêcher d’adresser un timide sourire à ses paroles. Elle n’avait pas l’air bien contente, avec sa mine boudeuse et ses paroles prononcées d’un air insolent. Mais quelque part, c’était elle. Aussi intimidante que frêle. Ce jour là au café, elle lui avait semblé aussi fragile qu’un moineau blessé. En colère aussi. Mais surtout frêle. Le soir suivant leur entrevue fortuite au café, face à lui-même, Edwin avait longuement réfléchi. Peut être aurait-il du faire plus que de lui tendre un simple paquet de mouchoirs. Difficile cependant de le faire sans risquer de causer des maladresses. Quelquefois, le silence est d’autant plus passeur de messages. C’est ce qu’Edwin aimait à croire, il espérait que Dixie en soit de même. « Je pourrais totalement retourner la question, vous m’avez leurré avec ce bouquin » répondit-il d’un air qui se voulait plaisantin.

Son coeur tressauta quand elle s’approcha pour lui asséner une petite claque sur l’épaule pour le punir d’avoir disparu. Tout va bien. Elle devait faire quoi, une tête de moins que lui ? Ses vieux démons s’étaient tassés avec le temps mais leur présence latente ressurgissait toujours de temps à autres. Il savait qu’elle ne lui voudrait pas de mal de cette façon. Confiance était un mot immense ici, mais son intuition n’arrivait jamais à le tromper ; la jeune femme était de bonne intention. Une blague à sa manière sans doute. Drôle de blague. Un air penaud s’afficha alors sur son visage. « J’ai été un peu malpoli, c’est vrai. » Un peu malpoli ? Totalement irrespectueux même. Son départ avait été à l’image de lui-même : secret. Tellement désireux de ne pas se faire entendre qu’il avait coupé court à tout ce qui l’unissait à son ancienne vie en Ecosse. Juste pas envie de devoir faire des adieux encore une fois. Il se mordit les lèvres intérieurement. Pas le courage de dire la vérité. Heureusement, le sujet de conversation changea et reprit une teinte un peu plus joyeuse. « J’ai fait la promesse de les garder dans mon placard, je ne promets jamais rien dans le vent. Je vais commencer à croire qu’elles vous manquent. » Il tenait toujours dans ses mains le livre de Dixie. Il l’observa un court instant. La couverture cornée, les pages annotées, les différents marque pages qui en ressortaient formaient un ensemble qui donnait de la vie à ce livre. Il en sourit.  « Je l’ai lu plusieurs fois depuis que je suis arrivé à Londres. C’est drôle, à chaque fois je l’aborde d’un œil différent. » Puis, ça me ramène à de bons souvenirs. Il se racla la gorge comme pour faire taire son esprit et le tendit à sa propriétaire. « Keern ne vous manque pas trop ? Ça fait un sacré changement de paysage ici. »  
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
Son départ avait été tout aussi secret et précipité que que celui du jeune homme, peut-être pas pour les même raisons mais mais assez similaires. Si elle avait fait quelque chose de fort illégale en volant de l'argent à ses tantes, Dixie se sentait tout de même extrêmement fière, s'étant de nombreuses fois imaginé leur tête quand elles l'ont découvert. Puis, elle s'imaginait à présent la tête d'Edwin si elle venait à lui raconter son départ et tout le périple autour. Qu'en dirait-il ? Serait-il déçu ? Elle ne voulait pas imaginer ça, elle savait que Meliodas lui adorerait ça. Keern était a moitié derrière elle, mais ses racines étaient profondes et ses amis étaient toujours là bas, alors oui cet endroit lui manquait parfois. Je n'ai rien fait du tout ! Je suis seulement venue passer du temps en pleine nature pendant mon jour de repos ! Et vous, c'est quoi votre excuse ? Dixie ne savait pas vraiment pourquoi Edwin semblait apprécier sa présence. Oui, elle commençait à le croire car il ne fuyait pas en la voyant ou ne cherchait pas à l'éviter, même si quand il est parti elle a longuement pensé que c'est elle qu'il fuyait. Vous êtes parti sans rien dire parce-que j'ai bu votre café ? Je vais vous en rembourser un ! Toujours aussi excessive, elle se mit à chercher dans son sac en bordel, son porte-monnaie. La rouquine en laissait tomber tout son contenu, Des stylos, un carnet bien abîmé, des photos, une bouteille d'eau - pas la même que celle de leur rencontre, mais presque. et des..des jumelles ! Oui, des jumelles. La jeune et fraîchement fleuriste s'en était procuré, ce qui lui avait fait perdre la moitié de ses économies pour Londres. Mais c'était une façon pour elle de rester proche de ce sentiment alors qu'Edwin avait disparu du jour au lendemain. Durant des jours Dixie avait tenté de comprendre ce que pouvait ressentir le jeune homme pendant qu'il observait les animaux, elle n'a pas réussis à atteindre ce qu'elle désirait. J'ai ! Voilà 5 livre pour un café ! Fit-elle en attrapant sa main pour lui poser le billet dessus. Vous pouvez croire ce que vous voulez après tout, mais je n'en dirais pas plus !

Récupérant son livre, elle ne s'attendait pas à cette révélation. Surprise Dixie ne pouvait retenir un petit sourire presque attendri par ses paroles, regardant timidement quelques secondes son interlocuteur avant de détourner le regard. Et vous aimez alors ? Ou non, qu'est-ce que vous n'aimez pas dans ce livre ? Curieuse, elle reposait enfin son regard sur lui comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Jamais avant elle n'avait vraiment détaillé son visage et dans l'attente d'une réponse, elle se souvenait qu'elle n'avait pas répondu à sa question. Je ne sais pas trop, je dirais que la verdure me manque oui, mais certainement pas...s'arrêtant quelques instants, elle se souvenait qu'ils n'étaient pas aussi proche pour ce genre de confidences. Pas tout de suite. Dixie secouait la tête et laissait échapper un raclement de gorge.non rien. Et vous ? J'aurais le droit de savoir un jour pourquoi vous êtes parti sans dire au revoir ?
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen

Jour de repos ? Curieux, cela voulait donc dire qu’elle avait trouvé un emploi dans la capitale et que sa venue ici n’était pas uniquement liée à un court séjour. Edwin ne put s’empêcher de se demander quel genre de travail elle pouvait occuper. Il n’avait jamais su lorsqu’il habitait encore Keern d’ailleurs. Si lui avait été entres autres connu comme le loup blanc car il était le seul à avoir un bateau au port qui ne servait pas à la pêche, il n’avait jamais entendu parler de Dixie quelque part. Après s’être égaré une nouvelle fois dans ses pensées, avoir laissé encore son esprit divaguer ici et là, Edwin se reconcentra sur la conversation. « Une sortie sur mon jour de repos aussi » dit-il en pointant ses baskets. « Il fallait que je vienne ici sinon je devenais fou enfermé » Et puis, s’il n’était pas venu là aujourd’hui, qui sait s’il aurait croisé Dixie ? Peut être se seraient-ils rencontrés une autre semaine, un autre mois, une autre année. Ou jamais. Londres était si vaste, et personne ne pouvait prédire où serait telle personne d’ici tant de temps. Alors, peut être était-ce là un tour du destin.

Et là, ce fut la dégringolade. Tout ce qui se trouvait dans le tote bag -un sac à l’ergonomie affreuse selon Edwin- de Dixie se retrouva par terre tant elle semblait agitée. Sa main remuait avec véhémence le fond du contenant, elle cherchait quelque chose. Rembourser ? Edwin ne voudrait certainement pas de son argent. Au contraire, elle avait semblé si mal en point ce jour là, compter ses sous au centime près était loin de ses pensées. Bienveillant, partageur, peut être mêmes des fois un peu trop -il l’avait tout de même appris à ses dépends- le marin était loin d’être une personne matérialiste. Compliqué alors pour lui d’envisager qu’on lui rende sa monnaie. Sans crier gare, elle attrapa sa main et y posa sans douceur un billet bleu. « Pas besoin je vous jure c’est trois fois rien ce café c’était avec plaisir » Il ne prononça ces mots qu’à voix basse, à la manière d’un enfant intimidé qu’on aurait grondé quelques secondes auparavant. Par réflexe il baissa les yeux et ces derniers tombèrent sur des jumelles. Quel comble Son visage embarrassé changea rapidement pour se transformer en une mine amusée. L’arme qui avait failli lui coûter sans doute la vie lors de cette soirée au loch se trouvait dans le sac de la victime. « Promis je dis rien, j’en pense pas moins ». Il se faisait assez confiance à lui-même pour se permettre de plaisanter avec Dixie. Une petite taquinerie n’avait rien de bien méchant, du moins, il espérait qu’elle ne l’envisage pas comme ça. Il espérait que ses mots la fassent sourire, et ainsi lui rendre sa présence d’autant plus agréable.

Edwin se mit à réfléchir. Il est vrai que ce livre avait figuré pendant un long moment sur sa table de chevet. Il avait aimé le côté un peu science fiction, le côté vengeance et horreur. Un peu moins le côté abandon, le côté rejet du géniteur quant à la création du monstre, le non regret de l’abandon. Peut être parce que cela lui rappelait un peu trop sa propre histoire. Heureusement, Dixie se mit à changer de sujet pour parler de Keern. A vrai dire, cela l’arrangeait. Il ne se voyait pas déblatérer ses déboires familiaux maintenant. Et visiblement, Dixie avait elle aussi des choses à cacher. Chacun cultivait son petit jardin secret. Après tout, il était normal de ne pas se dévoiler aux premiers abords. Edwin le comprenait très bien et n’essaierait jamais de lui tirer les vers du nez. « C’est sûr que la verdure n’a rien à voir avec Keern ici. Ca me manque aussi. Ne pas entendre le bruit de la circulation dès que je mets le nez dehors. » Et puis sans doute ce sentiment de liberté, de ne pas se sentir piégé entre quatre rues, pouvoir prendre le large à tout instant. « Je ne suis pas doué pour les au revoir » avoua t-il alors d’un air gêné. Il ne mentait pas, il ne savait pas le faire. « Alors je me dégonfle et je pars. Je sais, ce n’est pas vraiment correct de faire ça. Je m’excuse. Autant pour être parti sans dire au revoir, que d’avoir coupé tout contact avec vous. C’était idiot. » Si on ne pouvait pas franchement ignorer son tempérament un peu lâche, on ne pouvait pas nier sa sincérité. Et s’il se sentait aussi bête, c’est qu’il avait failli perdre une personne qui le voyait comme il était réellement, plutôt que comme l’idée dont on se faisait de lui.   
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
lui aussi un jour de repos ? Son attention se stoppa net sur lui quelques instants, cachant son regard curieux cependant car elle ne désirait pas qu'il perçoive quoi que ce soit. Une sorte de protection à son intéressement car oui, elle avait mal pris le ghostage. Un travail donc ? ça semblait indiquer que tout comme elle, il avait posé ses valises ici et c'était un certain point qui la fit presque sourire - intérieurement néanmoins - et bien, les fous sont généralement enfermés. Devrais-je alors vous dénoncer au sanatorium de Londres ? malicieuse, la rouquine s'amusait encore à le taquiner. Une petite habitude que seul Edwin semblait se défaillir quand elle s'y mettait. promis je viendrais vous apporter des fruits et je ferais volontiers des mots croisés avec vous. Bien sûr elle plaisantait et elle le lui fit comprendre avec un petit rire aiguë dont son entourage disait souvent qu'il ressemblait à celui d'une fée. On lui disait parfois aussi qu'elle en avait le caractère aussi bien que l'allure avec sa chevelure de feu. La rouquine ramassait ses affaires et surtout ses jumelles qui devenaient soudainement l'amusement du jeune homme. Si elle n'avait pas eu la tête baissée, il aurait pu voir la mine gênée qu'elle avait ainsi que ses joues rosies. Ce spectacle lui aurait sûrement plu, alors elle se relevait après avoir repris ses esprits et lui tendait son petit doigt. promesse du petit doigt alors. En tout point, elle agissait presque comme une enfant et non comme une jeune femme. Mais personne ne lui avait appris à l'être et face à Edwin qui était plus âgé qu'elle, elle ne pensait pas ambiguïté à tout temps. Sa nature farouche prenait toute la place, elle pensait avec ambiguïté au jeune homme que lorsqu'elle était toute seule. S'il n'avait pas quitté Keern, ils auraient eu leur premier rendez-vous dans les bois quand elle l'avait invité un jour. Elle voulait qu'il lui apprenne à observer les oiseaux avec les jumelles. Mais la même semaine, son bateau avait disparu. A cette pensée qui avait pris place dans son esprit, ça lui fit un pincement au coeur. Mais à le voir devant elle, ça lui rappelait que peut-être le destin en avait pas terminé avec eux. Sans attendre qu'il soit d'accord, elle enroula son petit doigt avec le sien, l'entrainant par la même occasion. suivez moi alors, je connais un endroit sympa. Prenant le départ, elle gardait son petit doigt avec le sien alors qu'elle marchait d'un pas déterminé vers un endroit nouvellement secret. Puisqu'elle était prête à partager celui de Keern avec lui, pourquoi pas celui de Londres ? je comprend, les adieux c'est difficile. Surtout que la culpabilité c'est pas le meilleur des sentiments. Mais. la rouquine se stoppa net une nouvelle fois pour plonger son regard dans le sien, bien déterminée à lui faire passer son message. si vous recommencez, je vous pourchasserais pour vous régler votre compte. et après ces mots, elle se remettait en chemin jusqu'à un bois isolé où un énorme arbre était tombé probablement après une tempête ou lors d'un abattage raté. Tout le long, elle ne lui avait pas lâché le doigt et quand bien même ça ne l'avait pas frappé, elle en avait eu des frissons ou quelque chose d'autre qui semblait bien grandir chez la rouquine. S'installant sur l'arbre en question, elle sortait enfin l'objet de leur rencontre pour le lui tendre. j'ai le droit à une démonstration ? demandait la jeune femme, posant pleinement son regard sur lui.
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen

Edwin resta interdit un court moment avant de laisser échapper un rire timide. Elle ne semblait pas lui en vouloir, et tant mieux. C’était la dernière chose qu’il désirait. Retrouver une personne à laquelle il tenait dans cet océan d’individus et la voir s’y noyer par sa propre faute à lui-même lui donnait froid dans le dos. D’habitude, c’était lui qu’on perdait, pas l’inverse. « A force de me côtoyer quotidiennement, vous finirez par m’y rejoindre aussi. » Avec le temps, Edwin avait appris à ne plus craindre les paroles de Dixie. Auparavant, elles avaient le chic de le mettre un peu mal à l’aise, de le surprendre, de le prendre de court. Il avait appris à connaître la jeune femme et de voir en elle qu’elle ne représentait aucun danger. Le seul danger était peut être de ne pas l’écouter, de ne pas la prendre au sérieux. De l’ignorer. Peut être était-ce là la pire des punitions à lui infliger. Et ça, Edwin s’en voulait encore de l’avoir fait.

Il la regarda ramasser ses jumelles d’un air amusé. Il aurait pu l’aider à les prendre, lui tendre à la manière d’un gentleman. Mais aujourd’hui, ce ne serait pas son tour d’être pris pour un type à tendances plus ou moins recommandables. Pour une fois, les rôles étaient inversés. Elle se releva alors et prononça quelques paroles dont le marin eut du mal à en saisir le sens tellement elles étaient marmonnées tant la jeune femme se sentait embarrassée. Le petit doigt de Dixie se noua alors au sien sans crier garde. Le coeur du marin rata un battement et il faillit s’emmêler les jambes lorsqu’elle l’entraîna dans ses pas. Ses yeux ne se mirent alors qu’à suivre le mouvement régulier des cheveux roux de Dixie qui se balançaient à la manière d’un métronome au fur et à mesure qu’elle marchait de façon décidée. Se sentant comme hypnotisé, il revint à ses pensées lorsque ses pieds butèrent dans un caillou. Son regard tomba alors sur sa main liée à celle de Dixie ; ce n’était pas le fruit de son imagination. Il pouvait sentir sa peau enroulée autour de la sienne. Et l’ombre d’un instant, il se surprit à vouloir glisser l’intégralité de lui-même entre ses doigts à son tour.
Edwin l’écoutait sans vraiment l’écouter. Des milliers de mots fusaient dans son cerveau. Il devait sembler perdu. Il aurait fallu l’explosion d’une bombe pour le sortir de ses pensées, et pourtant le regard de Dixie s’invitant dans le sien suffit à le faire. Culpabilité, oui, il ressentait évidemment ce sentiment. Sa lâcheté s’était une nouvelle fois emparé de lui, ne lui laissant aucun mot à dire sur la décision. Et peut être que, si elle avait connu la simple vérité, elle aurait cherché à l’aider. 

Le pourchasser ? C’était quelque peu effrayant, surtout quand on savait les réactions assez houleuses et inattendues que pouvait avoir la jeune femme. Leur première rencontre au lac pouvait en témoigner. Mais bon. La revoir. Si c’est ça, je recommencerai. Son côté timide et pudique l’empêcha de sortir ces mots qui défilaient dans sa tête. Il ne pouvait pas lui dire ça. Le courage lui manquait. « Et même si je partais à l’autre bout du monde ? Vous aimez l’aventure.  » Il se contenta de sourire, ne se sentant pas convaincu lui même de ses paroles.

Leurs doigts se délièrent alors, et Dixie empoigna ses jumelles afin qu’Edwin lui en donne un cours. Le marin la regarda d’un air incrédule et se mit à rire doucement. Le fait que l’objet de leur première rencontre qui lui avait attiré les foudres de Dixie devienne désormais sa première préoccupation avait quelque chose de drôle. Et elle semblait tout à fait sérieuse. « Il y a du monde dans ce parc, je n’ai pas vraiment envie de passer encore pour un détraqué, une fois m’a suffit. » Il attrapa néanmoins les jumelles et les observa tout en continuant de parler. « Il faudrait un endroit moins humanisé dirons nous, pour voir quelque chose d’intéressant à moins de vouloir voir des pigeons. ». Quelque chose lui revint alors en mémoire. Avant qu’il ne parte, il avait reçu un mystérieux message de Dixie lui communiquant, ou plutôt lui ordonnant de la rejoindre dans les bois. N’ayant jamais pu honorer ce curieux message, c’était le parfait moment de demander à la principale concernée. «  D’ailleurs, à propos de ce message où vous vouliez que je vous rejoigne dans la forêt… C’était pour quoi ? Votre revanche ? »  
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
- dans ce cas si ça arrive, on pourra se battre au scrabble durant la pause et faire une bataille de bouillie bien dégueu qu'ils servent aux patients, du coup ils nous mettrons en camisole de force pour folie passagère ! lâchait la jeune femme dont les mots étaient accompagnés d'un petit rire. Elle ne s'en rendait pas compte, mais lorsqu'elle était en présence du jeune homme, son humeur était différente. Elle avait cette petite chaleur qui planait autour d'elle, chassant la pluie et le vent qui la rendait souvent maussade. Les minutes semblaient des heures et ce n'était pas pour la déplaire, car même si elle aimait bien sa nouvelle vie à Londres, le manque de verdure et toute l'agitation était encore une chose à laquelle elle devait s'y faire. Arrivés dans un coin enfin tranquille loin de l'agitation du parc, elle haussait un sourcils aux paroles du jeune homme avant de regarder autour d'elle. - je ne vois personne. Sauf si vous considérez que l'écureuil là bas est une personne, ce serait cependant vraiment inquiétant. son regard se reposait sur lui, observant encore les traits de son visage quelques instants jusqu'à ce qu'elle se décide à lui reprendre les jumelles. Les plaçant correctement à son visage, elle fit mine d'observer Edwin à travers. - mh. impossible de savoir ce qu'il y a dans votre tête avec ceci. fit-elle en retirant les jumelles et plaçant une main sur le front de l'écossais. - pas de fièvre non plus. Je crois malheureusement que votre folie est plus grave mon cher. Je pourrais vous faire un petit remède si vous le souhaitez. La situation lui semblait vraiment amusante, heureusement pour eux, personne n'allait les déranger ici dans ce petit bois. Le parc était pas très loin, mais ici tout était calme et il n'y avait que la brise du vent qui fouettait les feuilles des arbres et le chant des oiseaux qui se faisaient entendre. Les rayons du soleil se frayaient un chemin entre les arbres et les feuilles, créant parfois des petits jeux de lumières agréables. La rouquine sortait son téléphone afin de prendre quelques photos du paysage, prenant au passage une photo d'Edwin. - vous êtes très photogénique ! La verdure vous va très bien. lançait Dixie avec une grande sincérité. Rangeant son téléphone, avec la photo du jeune homme comme souvenirs, elle se mettait à attraper des feuilles de chêne sur le sol ainsi que quelques petites fleurs de marguerites. Prenant le poignet d'Edwin, elle mettait seulement quelques minutes pour lui fabriquer un petit bracelet. Quand elle était petite, elle fabriquait des bracelets de ce genre et attendait que d'autres petites filles veuillent bien se joindre à elle pour jouer afin de leur offrir un bracelet à chacune. Pour Dixie, ça symbolisait un petit groupe secrets de fées qu'elle s'est imaginé et que si on portait ce bracelet, les fées seraient alors comme des guides ou des marraines, ainsi elles seraient protégées. Mais aucune ne voulaient jouer avec la petite fille bizarre qui vivait dans le manoir étrange et reclu de Keern. Elle était donc le seul membre de ce club, enfin, jusqu'à aujourd'hui. A sa question elle restait figée quelques secondes son regard sur son poignet. Dixie tentait de ne pas rougir, de garder son calme pour éviter de bégayer sur la vérité de cette invitation. - pour faire ce que nous faisons la, faire connaissance...en date cependant. lâchait la rouquine plus timidement.
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen

Tw : maladie dégénérative

Les paroles de Dixie eurent pour effet de provoquer un rictus quelque peu triste sur le visage d’Edwin. Il ne put s’empêcher d’orienter ses pensées vers sa mère qui vivait actuellement cette situation, la camisole en moins. Mais tout ça, il connaissait, il avait vu. Les après midi à tenter d’accaparer son attention sur autre chose que là où se trouvait son père lorsqu’elle s’en souvenait, éviter les livres qu’elle pouvait lui lancer à la figure en pensant qu’il était un étranger, se démener à trouver un subterfuge avec les infirmières pour la quitter au moment des repas sans qu’elle ne se rende compte de son départ. Lui rendre visite devenait à chaque fois un peu plus difficile, un peu plus angoissant, mais il ne pouvait pas se résoudre à l’abandonner. « On va éviter d’en arriver là » lâcha t-il simplement, en haussant les épaules. Un léger soupir vint finir ses dires. Il essaierait de se rendre demain à l’établissement spécialisé où résidait sa mère.

A la manière d’un enfant à qui on montrerait quelque chose du doigt, il se tourna pour regarder l’écureuil que Dixie venait de mentionner. Facilement distrait, il ne lui fallait pas grand-chose pour changer le centre de son attention. L’air un peu triste qu’il arborait auparavant laissa place à un sourire, plus convaincant cette fois-ci. Bien sûr que non il ne considérait pas cette écureuil comme une personne à part entière, la remarque de Dixie l’avait gentiment fait rire. Peut être aurait-il du dire oui au final, cela aurait été le clou du cercueil de la première impression qu’elle avait eu de lui. Enterrée, plus jamais changée, mauvaise à jamais. Heureusement pour lui, le vent avait tourné et Dixie semblait moins craintive que lors de leur première rencontre. Il faut dire que lui aussi. Il se retourna pour répondre à Dixie et vit qu’elle avait les jumelles rivées sur son visage. Se sentant gêné qu’elle l’épie de cette façon, il tourna la tête à l’opposé et fit mine d’observer quelque chose. Les bruits de pas de la fleuriste s’approchant de firent cependant changer son regard de direction. Il la vit approcher sa main de son visage sans l’en avertir au préalable. Sa réaction fut immédiate et sans appel : son visage changea d’expression, prenant une teinte soudainement grave. Il eut un mouvement net de recul, s’apprêtant à lever la main pour barrer le chemin de celle de Dixie. Il était peu familier avec les contacts physiques, encore plus lorsqu’il s’agissait d’une main s’approchant du visage. Il pensait être convaincu que la jeune femme ne lui voulait pas de mal désormais ; mais les vieux démons ne font jamais vraiment leurs adieux. Une fois que les graines étaient semées, il était difficile de se débarrasser de ces habitudes qui poussaient comme du chiendent. Le marin laissa transparaître un semblant de soulagement lorsqu’elle retira sa main rapidement. Son intention était louable, elle en jouait même. Edwin regrettait d’en avoir une telle réaction ; à parler autant du fait qu’il abritait la folie, elle finirait par s’en persuader. Ce qu’il regrettait surtout, c’était qu’elle se mette à penser qu’il la craignait, qu’il cherchait à la fuir, et qu’un jour ou l’autre, elle finirait par ne plus s’approcher de lui.

Souhaitant rendre la situation plus légère aux yeux de tous, il répondit d’un ton qui se voulait décontracté, mais son sourire nerveux vint le trahir. « Je me demande à quel genre de remède j’aurais le droit alors, je peux savoir ? Histoire de savoir à quelle sauce je vais être cuisiné. » Il se gratta le crâne d’un air songeur. Il eut juste le temps d’entendre le son du téléphone de Dixie qui se déclencha avant qu’elle ne fanfaronne, ayant un souvenir de lui. Il grimaça légèrement ; il était loin d’être à son avantage sur cette photo ; en tenue de sport avec son short et son pull, l’air sûrement fatigué d’avoir couru et les cheveux en bataille. Autour de lui, Dixie divaguait, occupée à jouer à la jardinière. Elle cueillait ici là diverses marguerites et pâquerettes, confectionnant ainsi un bouquet qu’elle transforma en sorte de bracelet à son poignet. Dans un silence presque religieux, Edwin la laissa faire. Si l’attention de la jeune femme était rivée sur son ouvrage, celle du marin était sur Dixie. D’une manière timide, presque honteuse comme s’il ne voulait pas se faire prendre, il regardait son visage. Il épiait la façon dont ses yeux se plissaient sous le coup de la concentration, l’adresse de ses doigts jouant avec les tiges vertes des fleurs, comment ses lèvres se pinçaient accompagnées d’un soupir presque inaudible lorsqu’elle se retrouvait face à une difficulté.

Une fois le bracelet terminé, le visage de Dixie à l’allure réfléchie changea, prenant des reflets de pivoine les beaux jours d’été. Ses mots firent flancher le marin. Date ? C’est comme ça qu’appelaient rendez-vous les personnes de nos jours. Edwin n’était pas moine ; il était cependant à des années lumière de ce qui se faisait en matière de romantisme aujourd’hui. «  Je ne pensais pas que vous m’envisagiez comme ça, enfin je veux dire… » Un raclement de voix embarrassé suivit ses paroles. Il pouvait sentir son coeur tambouriner si fort dans sa gorge qu’il se mit à croire qu’il allait le cracher. « Ca ne me dérange pas trop. » dit-il à voix extrêmement basse. Il sentait ses mains devenir moites. « Enfin, déranger, non c’est pas le bon mot, je veux dire oui pourquoi pas. » Il n’aurait pas pensé entendre ces mots sortir de la bouche de Dixie. Après une longue introspection, il découvrirait que peut être, effectivement, ça ne le dérangeait pas, au contraire. Mais pas le temps de faire cette chose tout de suite. Il était pris de court, et maladroit qu’il pouvait être, était loin d’être fort en matière de deviner quelconque signe. Il avait pris l’habitude de rester planté là, et avec l’espoir qu’un miracle se produise. Il garda le silence pendant quelques secondes avant de reprendre. « C’est assez… déconcertant. Je suis un empoté, pardon. Vous devez m’en vouloir encore plus d’être parti maintenant. » Il baissa la tête à la manière d’un enfant qu’on venait de gronder. «  Moi je m’en veux encore plus d'avoir loupé ça. »   
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
le ton grave qu'avait soudainement Edwin percutait la rouquine qui sur le moment, ne savait pas comment réagir. Elle se demandait soudainement si elle ne l'avait pas froissé avec sa plaisanterie ou s'il n'avait simplement pas d'humour. Dixie se mordillait nerveusement la lèvre, prête à répondre à sa question avant qu'elle ne se rende compte qu'il était peut-être trop tôt pour lui parler de ce fameux remède surtout au vu de ses réponses suivantes. Lâchant son poignet après lui avoir fabriqué ce bracelet sur mesure, elle esquisse un petit sourire tout en cherchant ses mots. - ce remède peut être très dangereux pour votre coeur. Vous pourriez tomber amoureux.

Posant un instant son regard sur lui, détaillant encore son visage, elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais réellement fait attention à ce petit rictus qu'il avait. - ceci dit.. commençait la jeune femme, retrouvant son petit air espiègle. - si vous souhaitez absolument une démonstration pour vous préparer au feu d'artifice, je le conçois. Bien qu'elle semblait sûre d'elle, elle redoutait tout de même un rejet certain de sa part. Il avait déjà eu du mal avec un simple contact physique de sa main, alors elle se mettait à penser qu'il valait mieux reculer avant de rencontrer la déception. Cependant, c'était plus fort qu'elle. Dixie avait imaginé un moment tel que celui-ci à Keern des mois au par avant et elle avait bien envie de savoir si c'était réciproque.

S'approchant alors de assez lentement sans quitter son regard, ses lèvres rencontraient sa joue seulement quelques secondes rapides. Pour son cas, Dixie avait la confirmation qu'elle ne ressentait pas juste de la fascination pour le jeune homme mais bien une attirance qui tentait de se cacher depuis quelques temps. Les images de leur rencontre lui revenaient à l'esprit comme des flash lui donnant le sentiments de nostalgie mais aussi celui d'une belle evolution dans sa vie et sa propre personne. Ce soir là elle avait voulu l'attaquer poir se protéger, aujourd'hui elle en était réduite à lui montrer un aperçu de son attirance mais aussi de sa vulnérabilité. Et il n'y avait pas que ça. Dixie n'avait jamais été aussi douce, aussi honnête mais surtout aussi tremblante. C'était la première fois depuis son ex qu'elle s'autorisait à entrevoir une relation avec quelqu'un. Mais encore fallait-il que ce soit réciproque et Edwin semblait aussi timide et renfermé qu'elle.

Silencieuse encore un instant, elle se demandait à présent ce qu'elle devait faire pour rompre ce silence pesant. La jeune femme se prenait elle même la main dans le sac à observer ses lèvres avec envie, mais s'obligeait à regarder ailleurs pour éviter de succomber à la tentation de les rejoindre. Elle avait trop peur qu'il fuit, qu'il parte encore une fois la laissant avec sa seule compagnie ; la solitude.
Edwin Cairns

Edwin Cairns
   

PSEUDO : skellig
MESSAGES : 40
SUR LH DEPUIS LE : 02/04/2023
FC, CRÉDITS : george mackay (av;jenesaispas)
WARNINGS : anxiété, deuil blanc, maladie

the breeze carries something sweet (dixie cohen) D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

AGE : 30
STATUS : free fragile heart
ADDRESS : péniche sur un canal dans camden
OCCUPATION : biologiste au sealife centre de Londres
ft. @Dixie Cohen



Les paroles de la jeune femme eurent un effet électrique sur le marin. Dangereux pour le cœur ? Amoureux ? Il en tombait des nues. Il ne savait pas sur quel pied danser, est ce qu’elle était sérieuse ? Etait-elle tout simplement de flirter avec lui de façon plus ou moins révélatrice ? Difficile de le concevoir. Une autre personne qu’Edwin aurait découvert le jeu clair auquel s’amusait Dixie en quelques secondes, mais lui semblait toujours sortir les rames à contrecourant lorsqu’une telle situation se présentait. Il préféra garder son allié favori, le silence, et de ne répondre que d’un sourire sincère, mais au regard fuyant. Il aimerait répondre, mais la peur de dire quelque chose d’inadéquat le laissait muet. Ceci dit, cela ne semblait pas déranger Dixie qui reprit son air espiègle. A coup sûr, elle préparait quelque chose, il avait déjà vu ces mimiques et les connaissait.

« Feu d’artifice, c’est-à-dire, c’est… » Pas le temps de finir ses mots que la jeune femme aux cheveux cuivrés se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur la joue. Ce fut un contact bref, mais délicat. « Oh. ». Ce simple bruit sortit de sa bouche. Ni de surprise, ni de joie, un simple oh manifestant comme presque un constat. Son regard alla de l’horizon vers Dixie, et dans sa tête il épluchait déjà les paroles de la jeune femme accompagnées de ses gestes. Tout passait sous analyse, plus ou moins juste. Cette fois-ci, ses yeux n’étaient pas fuyants, ils soutenaient même ceux de Dixie. A croire que cette démonstration lui avait insufflé tout le courage dont il manquait cruellement à cet instant.

Il ne pouvait pas laisser le silence s’installer, pas maintenant. Pas après ce qu’il venait de se passer ; Edwin avait beau ne pas voir certaines choses immédiatement, il n’en était pas pourtant aveugle. Ce n’était pas qu’une manière de formuler un simple bonjour. Du moins, il tentait de s’en persuader, sûrement motivé par un espoir qui s’était niché au fond de lui-même après leur rencontre au café à Keern. Tout devenait un peu plus clair désormais. Il appréciait autant qu’il craignait cet espoir, aussi bienfaiteur que destructeur. « Définitivement pas le résultat auquel je m’attendais pour la démonstration » Il marqua une pause, avant d’accompagner ses mots timides d’un sourire. « Il est peut-être même mieux à vrai dire ». Il se racla la gorge comme pour indiquer le changement de sujet. Edwin n’était pas le genre de personne à s’étaler des heures durant sur ce qu’il ressentait ; il se cantonnait à des phrases simples, courtes, mais toujours révélatrices et honnêtes. Il espérait simplement que Dixie comprendrait ses mots. Qu'il ne l'envoyait pas bouler, au contraire ; il acceptait. Il jeta un coup d’œil au bracelet de pâquerettes que Dixie lui avait confectionné et le toucha du bout de ses doigts, le faisant tourner avec soin autour de son poignet. « Vous savez comment faire sécher les fleurs ? Je voudrais le garder… hors de question de le perdre celui-là. » Précieux. C’était exactement l’adjectif qui qualifiait cette maigre création. « Merci de ne pas m’en avoir voulu quand je suis parti Dixie. » déclara-t-il subitement en relevant la tête et en posant avec douceur et à la fois méfiance sa main sur le bras de la jeune femme.
  
Dixie Cohen

Dixie Cohen
   

PSEUDO : munson
MESSAGES : 41
SUR LH DEPUIS LE : 01/04/2023
FC, CRÉDITS : sadie sink :: atlantislosttales ::
WARNINGS : maltraitance, décès.

the breeze carries something sweet (dixie cohen) Almg

AGE : vingt deux ans, prise de son envol loin de sa jeunesse innocente. le monde lui tombe dessus.
STATUS : célibataire dont le coeur qui bat secrètement pour son marin qu'elle à rejoint.
ADDRESS : en colocation à walthamstow, à l'étage 03 de la linden house
OCCUPATION : abandon de l'université pour se donner pleinement à apprendre le métier de fleuriste en hommage à son ancien mentor.
Dixie n'a jamais été une jeune femme romantique ou avenante, malgré les nombreux romans sur Jane Austen ou Thomas Hardy qu'elle pouvait dévorer à la seconde, ce n'était pas dans son adn de flirter. Pourtant lorsqu'elle était avec le jeune homme, ça lui semblait naturel. Elle avait l'impression de le connaître depuis toujours et par coeur, de comprendre sa personnalité et surtout d'avoir des réponses à ses questions sans paroles. Elle qui avait toujours cru ses tantes quand elles lui disaient que les femmes de cette famille ne connaitraient jamais l'amour et que c'était impossible pour une Cohen. Plus elle passait du temps avec Edwin, plus elle comprenait qu'elles avaient tort et que Dixie c'était fourvoyé à propos de l'écossais. Mais une chose était sûr et qu'elle savait au plus profond d'elle, elle ne se voyait pas embrasser la joue d'un autre. Qui sait ce qui pourrait arriver ensuite.

La rouquine rougissait à ses propos, ses joues prenant une couleur qui se rapprochait presque de ses cheveux. Sur le moment, elle n'arrivait pas à placer un seul mot, presque un peu déconnectée de cette réalité et du moment qu'ils partageaient ensemble. Peut-être un manque d'habitude ou le stress car elle réalisait qu'elle était pour une fois, démonstrative. Ses mains devenaient soudainement moites et son corps étaient soudainement sous l'emprise de frissons, sachant que les paroles d'Edwin n'arrangeait pas les choses. Son coeur manquait de rater un bond à ses premiers mots, mais comme à son habitude, Edwin arrivait à provoquer chez Dixie des sensations de montagnes russes. Elle lui souriait doucement, contente que l'effet du baiser ait été bon et non l'inverse. Elle avait peur qu'il le prenne mal et finisse par s'enfuir, gêné de la situation.

A sa question, la rouquine attrapait son sac afin d'y fouiller et d'y trouver un autre livre qu'elle venait de finir ; Tess d'Uberville de Thomas Hardy. Elle l'avait lu au moins une douzaine de fois et elle savait qu'Edwin allait adorer de faire une nouvelle découverte sur elle. Dixie attrapait une fleur qu'elle calait entre deux pages avec délicatesse avant de tendre le bouquin au jeune homme. comme ceci, ça prendra un petit temps malheureusement mais au moins il sera préservé ! annonçait la jeune femme avec un grand sourire. Les propos du jeune homme l'avait touché en plein coeur. Il voulait le garder, ça signifiait alors pour lui que ça comptait. Qu'elle comptait. Son rythme cardiaque s'affolait soudainement et Dixie bougeait sur place pour cacher ses joues toutes roses. Puis elle secouait la tête jusqu'à redevenir très sérieuse. si vous recommencez, je vous pourchasserais ! Ou alors vous m'emmenez avec vous comme un petit pokémon dans votre poche ! fit-elle en plaisantant. Soudainement, elle regardait derrière elle ayant une idée derrière la tête et comme toujours, elle était bien décidée. Enlaçant comme un peu plus tôt son petit doigt à celui du jeune homme, elle le guidait jusqu'à la sortie du parc. j'ai quelque chose à vous montrer !
Contenu sponsorisé